Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a exigé le recensement, le suivi et l’évaluation de toutes les décisions prises en Conseil des ministres, en relevant ce qui n’a pas encore été appliqué.
Les commissions de contrôle ont ainsi un délai d’un mois au maximum pour la mise en œuvre de ces décisions, en accordant la priorité aux décisions urgentes. Voilà ce qui devrait remédier aux carences constatées çà et là en raison de la non-application de certaines décisions prises, lors des réunions présidées par le chef de l’État. Cette méthode d’opérer n’est plus ainsi tolérée, et les ministres sont en outre appelés à accélérer la cadence et sont tenus par l’obligation de résultats dans les délais, d’autant plus que les conditions matérielles, financières et en ressources humaines sont réunies. Les textes sont aussi présents pour encadrer la gestion à différents niveaux. Une vie décente pour le citoyen, et le caractère social de l’Etat, mainte fois réitéré, constituent la pierre angulaire du programme du chef de l’État. Plusieurs mesures ont été, d’ailleurs, prises par l’État pour protéger le pouvoir d’achat des Algériens et pour lutter contre les comportements spéculatifs qui tentent de saper tous les efforts allant dans ce sens, maintes fois également dénoncé par le Président lui-même. Le Gouvernement connaît à présent l’état des stocks, des circuits commerciaux et des résultats du déploiement sur le terrain des équipes des directions du Commerce au niveau des wilayas, dont la principale mission a consisté en la verbalisation des commerçants spéculateurs. Pour parer à toute surprise, le président Tebboune, a mis également l’accent sur l’impératif de veiller à la stricte mise en œuvre du Plan de l’État pour organiser l’importation et assurer la disponibilité des différents produits. L’objectif étant d’éviter toute mauvaise interprétation des décisions de l’État pour nourrir les rumeurs sur la pénurie. L’État a également assuré que la subvention par l’État de tous les produits de large consommation sera toujours garantie, quels que soient les prix sur les marchés internationaux. L’économie nationale a aussi connu un essor important après des décisions courageuses prises par les autorités nationales en rupture avec les anciennes pratiques. Une nouvelle loi sur l’investissement est venue ainsi en apport à cette volonté affichée. Aujourd’hui, toutes les décisions prises par le passé, lors des différentes réunions des Conseils des ministres devraient être recensées et évaluées pour rattraper le retard accusé dans l’application de certaines d’entre elles. Il s’agit là d’une exigence du président Tebboune pour accompagner, comme il se doit, les efforts consentis dans tous les domaines, dans le cadre de la nouvelle Algérie. C’est dans ce sens d’ailleurs que les ministres de l’Intérieur, des Travaux publics et des Transports ont été appelés à élaborer un plan national, notamment pour les communes enclavées et les wilayas nouvellement créées, en vue de prendre en charge l’état des routes et de l’aménagement urbain. L’aménagement ou la réalisation de nouvelles routes, la construction des logements de différentes formules, des établissements sanitaires, de services ou de marché de proximités, dans les nouvelles cités et celles en voie d’être inaugurées sont autant de projets qui contribuent au développement de l’activité économique dans les régions notamment les plus reculées longtemps délaissées par les pouvoir publics.
Cette décision permettra également de donner une nouvelle dynamique à la rencontre périodique Gouvernement-Wali qui devraient traduire sur le terrain toutes les décisions prises. Les premiers magistrats de wilayas ont été sommés à plusieurs reprises par le chef de l’État à être à l’écoute du citoyen et à rapprocher l’administration du citoyen pour briser la chape de plomb qui s’est érigée entre les deux parties, fruit d’une gestion chaotique de l’ancien système. Depuis la première rencontre, plusieurs zones d’ombre ont été tirées des ténèbres vers la lumière, mais beaucoup reste encore à faire. Pour le président Tebboune, les décisions à différents niveaux sont prises pour être appliquées et ne constituent nullement une fin en soi.
B. O.