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70% d’échec en première année universitaire : Le démenti du ministère de l’Enseignement supérieur

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D’après le directeur de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Boukezatta, les informations rapportées par certaines sources médiatiques à propos d’un taux d’échec de 70% chez les étudiants de première année universitaire pour l’année 2018 seraient totalement fausses. Selon le responsable, c’est un taux tiré de «l’imaginaire».

Ayant, en effet, été à l’origine d’une grande polémique notamment chez les syndicats du secteur de l’Education nationale convaincus que cet échec est la conséquence du gonflement du taux de réussite au baccalauréat, le ministère de l’Enseignement supérieur a voulu mettre les choses au clair. Lors d’une émission diffusée à la chaine de télévision Ennahar, Boukezatta a souligné que ce taux d’échec à l’université dont on parle depuis quelques jours n’est basé sur aucune statistique ou étude scientifique. À en croire ses propos, cela a été tiré de l’imaginaire et ne reflète pas la réalité. Chiffres à l’appui, il a indiqué que pour l’année universitaire qui s’est achevée, le taux de réussite chez les étudiants en médecine est de 85.9%, alors que le taux d’échec est de 7% et l’abandon de 3.4%.
Pour ce qui est de la médecine dentaire, le taux de réussite cette année est de 71.4% contre 22.6% de redoublement et 6.1% d’abandon.
Chez les étudiants de pharmacie, le taux de réussite, poursuit le responsable, est de 64.9% contre 26.4% de redoublement. 29.2% des étudiants en sciences technologiques auraient également échoué. S’agissant des autres spécialités, le taux de réussite serait de 33.2% en math technique, 65.5% en sciences expérimentales, 69.5% en mathématiques, 65% en langues et enfin 49.5% en littérature. S’exprimant, par ailleurs, à propos des opérations d’inscription universitaires des nouveaux bacheliers qui devront être entamées le 26 juillet prochain, le directeur de la formation supérieure a fait savoir qu’il y aura des changements en ce qui concerne la moyenne requise au BAC pour pouvoir s’inscrire à certaines spécialités. Il a expliqué dans ce sens qu’il sera question cette année de revoir à la hausse la moyenne requise dans les spécialités de journalisme, vétérinaires, et écoles supérieures de l’enseignement. Cette mesure pourrait toucher également la filière des sciences politiques, et d’architecture. Il a affirmé, en outre, que le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé d’accorder une seconde chance pour les candidats ayant échoué au test de l’oral exigé pour pouvoir accéder aux écoles supérieures. Pour rappel, la période des préinscriptions et inscriptions définitives des nouveaux bacheliers au titre de l’année universitaire 2018-2019 s’étalera du 26 juillet au 16 septembre 2018.
La période des préinscriptions et inscriptions définitives se déroulera en 4 phases, la première phase étant prévue du 26 juillet au 7 août, la deuxième phase du 8 au 16 août, la troisième phase concerne les inscriptions définitives et s’étalera du 2 au 6 septembre. Enfin la 4ème et dernière phase sera consacrée au traitement des cas particuliers par les établissements de l’Enseignement supérieur du 2 au 16 septembre et concernera les cas exceptionnels et la réouverture du portail hébergement, bourse et transport.
Ania Nait Chalal

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