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19 PERSONNES ARRÊTÉES DANS UN RÉSEAU AUX RAMIFICATIONS INTERNATIONALES DERRIERE LES FEUX DE GOURAYA, À TIPASA : La main pyromane débusquée

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Les conclusions de l’enquête sur les incendies de forêt survenu durant la nuit du 6 au 7 novembre dernier, à Gouraya dans la wilaya de Tipasa en particulier, ont été rendues publiques hier par le procureur de la République près le tribunal de Cherchell, Kamel Chenoufi, à savoir :
D’abord, ce qui était un doute dans la piste privilégiée par l’enquête s’est avéré être effectivement un acte criminel commis délibérément par un groupe d’action qui a mis le feu aux poudres et agissant à l’instigation d’individus résidents à l’étranger. Autrement, les incendies de Gouraya étaient prémédités par ce réseau criminel qui allait provoquer le chaos.
Cette enquête a été confiée aux deux brigades de la Gendarmerie nationale de Gouraya et de Cherchell en coordonation avec la Police judiciaire et la Sûreté de la wilaya de Tipasa.
Un total de 19 suspects ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice pour la poursuite de l’enquête judiciaire. Après les premières investigations, le procureur de la République a ordonné les services de sécurité d’arrêter les personnes suspectées pour acte criminel délibéré. Au terme des conclusions des investigations, il a été constaté que les incendies, ont le propre d’un réseau national qui dispose de ramifications complices à l’étranger.
Selon les explications données hier, en conférence de presse, par le Procureur, Kamel Chenoufi, ce réseau est scindé en quatre groupes. Le premier est composé de trois personnes, dont les motivations déterminées ont conclu qu’elles ont volontairement mis le feu dans la forêt de Gouraya dans le but de déstabiliser l’Algérie et l’ordre public. Ces personnes ont agis à l’instigation d’individus se trouvant à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Pour accomplir leur méfait, les pyromanes ont utilisé des bouteilles de gaz butane et dont les actes ont été pris en photo par les criminels eux-mêmes. Des téléphones portables ont été également saisis auprès des 19 suspects, dont un appareil a été débusqué grâce aux recherches de la police dans un lieu gardé secret par le suspect, comme expliqué par le Procureur. Dans les mêmes lieux, des documents de nature administrative ont été également récupérés. Les investigations ont permis aussi de découvrir des échanges de messages (sms) sur les téléphones portables des suspects. Ces derniers étaient en contact avec leur commanditaire à l’extérieur du pays comme l’a révélé la PJ dans la recherche des signes de traçabilité des échanges entre les deux parties.
L’un des suspects en question a été identifié lui qui procédaient à un transfert illicite d’argent en devise via Western-union. Pour la deuxième catégorie, elle est composée de huit membres. Ce sont eux qui ont mis le feu pour provoquer les dégâts sur les biens publics et particuliers causant la mort de deux personnes et la blessure de plusieurs autres citoyens.
Quant à la troisième, elle est composée de cinq membres, lesquels ont délibérément mis le feu à leurs maisons pour … aspirer à des aides de l’Éat. Autrement, des escrocs qui allaient passer pour des victimes des incendies.
Le quatrième groupe était composé par des semeurs de troubles qui, profitant de la situation, ont agis sur les réseaux sociaux pour appeler les citoyens à la révolte et à l’attroupement dans le but de déstabiliser l’ordre public.
Il va sans dire que ces instigateurs qui ont voulu mettre le feu aux poudres ont fait appel à une campagne d’intox sur internet à l’effet de provoquer le chao.
Au titre des poursuites judiciaires engagées pour acte criminel, les trois premiers groupes sont accusés de «  destruction de biens, atteinte à la sécurité publique et mise à feu provoquant destruction de biens publics et d’autrui et mort de personnes. Le quatrième groupe a été accusé d’incitation à attroupement à l’effet que les citoyens investissent les administrations publiques pour créer une situation d’anarchie. Toutes les personnes arrêtées sont déférées devant le juge enquêteur pour la poursuite des investigations liées à cette affaire criminelle. Elles sont mises sous mandat de dépôt alors que des complices sont en fuite à l’intérieur (2 personnes) comme à l’extérieur (4 personnes) du pays. Ces instigateurs sont accusés de complot contre l’État.
Farid Guellil

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