Le mouvement Rachad, dont les maîtres penseurs continuent à verser leur venin, depuis l’exil, contre l’Algérie, ne dort pas sur ses lauriers. En tant que telle, cette organisation criminelle ne rate aucune occasion et saisit toute opportunité en vue de mettre en péril le pays qui, peuple et institutions, a refusé, à nouveau, de sombrer dans le diktat terroriste imposé dans les années 90. Au fil des thèses macabres qu’ils ont épousées et dont ils chargent leurs sbires des plans d’exécution sur le sol algérien pour assouvir leurs vieux fantasmes, l’organisation de Mohamed Larbi Zitout, de Mourad D’hina et consorts démontre, la preuve par mille, et assume publiquement désormais son statut de terroriste. On le sait, l’Algérie qui prépare à accueillir les Jeux méditerranéens 2022 à Oran n’est pas sans faire éveiller les ennemis. Sauf que cette fois ci, la menace de saborder la fête méditerranéenne n’est pas commandée depuis les officines du « voisin » de l’Ouest. Mais, le complot visant à faire échec aux JM d’Oran est piloté à partir de Londres où, l’inénarrable gourou de Rachad, Zitout, dont la connivence avec les ennemis de tous acabits est déjà démontrée par le drame de l’été dernier, joue les trouble-fêtes. Dans l’un de ses récents « lives » sur Youtube, cet ancien diplomate qui a trahi son pays au profit des puissances du mal auxquelles il a offert volontiers son génie de mercenaire attitré, a invité, toute honte bue, ses affidés en Algérie à « transformer » le rendez-vous d’Oran en un « enfer » pour, cite-t-il, « faire payer au régime ce qu’il a fait ». En parlant de régime, Zitout, bien entendu, cherche à leurrer la poignée d’égarés encore acquis à son discours, pour leur faire comprendre qu’il « ne veut pas du mal pour l’Algérie ». Mais, le porte-parole « digital » de Rachad a beau vociférer son « amour voué pour le pays », mais il est vite rattrapé par ses mensonges. Et puis, les desseins avoués au grand jour par les décideurs de cette organisation terroriste renseignent on ne peut plus clair qu’ils cherchent à profiter et à employer tous les moyens, y compris donc violents, pour déstabiliser l’Algérie. L’histoire récente traversée par l’Algérie nous a appris que le beau discours distillé à l’adresse du peuple, comme celui de l’ex-Fis dans les années 90, finit souvent par un bain de sang. Et puis, durant la décennie noire, faut-il rafraîchir la mémoire des jeunes et moins jeunes algériens qu’ils étaient nombreux les dirigeants du Fis à avoir appelé ouvertement à commettre des attentats en Algérie. Née des décombres du Fis, Rachad, aujourd’hui, ne peut pas faire mieux sombre que son ainée.
Farouk Bellili
