Accueil ACTUALITÉ UNE SEMAINE APRÈS L’AÏD : Les commerçants en congé prolongé à Alger

UNE SEMAINE APRÈS L’AÏD : Les commerçants en congé prolongé à Alger

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Une semaine après l’Aïd El-Adha, l’activité commerciale n’a pas totalement repris dans la capitale. Et la fermeture des magasins a hélas donné lieu à une pénurie de certains produits de première nécessité.

Le constat affirmait hier, que la vie repris à peine son rythme, une semaine après l’Aïd El Adha à Alger. Comme nous l’avons pu constater de visu, dans de nombreuses communes de la Capitale, à l’instar de BirKhadem Kouba, l’Hussein Dey et Alger centre, les commerces ouverts se comptent, encore, sur les doigts d’une main. Comme à chaque fête religieuse, une fois de plus, l’habitude des commerçants algérois tout comme ceux des grandes villes du pays, de prendre un congé de quelques jours, après la fête n’a pratiquement rien changé du tout! Ainsi, alors que le programme de permanence n’a pas été respecté durant la fête religieuse, contrairement aux affirmations du ministère du Commerce, le scénario reste identique.
À rappeler dans ce sens que le ministère du Commerce semblait être satisfait de l’attitude des commerçants durant le premier jour de l’Aïd El-Adha, en rendant public un communiqué, dans lequel il avait indiqué que « 99,52 % des commerçants ont respecté la permanence. »
« Des chiffres contradictoires à la réalité sur terrain, l’ambiance est la même que celle durant la fête qui n’est pas encore finie» nous a indiqué un quadragénaire rencontré à Alger centre, nous montrant de ses doigts les nombreux magasins fermés.
À l’exception de certains, les commerçants persistaient ainsi, à instaurer leur diktat de baisser les rideaux durant les deux journées de l’Aïd El Adha et les jours qui s’en suivent, sans mettre « une affiche » contenant le planning de leur congé.
Dans ce sens notre interlocuteur, témoigne et ajoutera que «plusieurs sont les commerçants qui travaillent à leur guise, alors qu’ils sont normalement tenus de déposer une demande de congé auprès des pouvoirs publics avant de baisser rideau.» Ces perturbations constatées n’ont pas été sans conséquence sur les citoyens.
«Sans compter que j’ai dû parcourir plusieurs endroits pour s’approvisionner en lait et pain, j’ai fait le tour du quartier pour trouver une boutique de reproduction de clefs, mais en vain», affirme un citoyen rencontré à Hussein Dey en quête de faire un double de clé.
Mohamed Amrouni

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