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UNE ALTERNATIVE MOINS COÛTEUSE POUR LA TRÉSORERIE DE LA COMMUNE : «Il faut doter les écoles et les mosquées d’énergie solaire»

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Dans son intervention, hier, au traditionnel Forum du Courrier d’Algérie, l’ancien ministre des Ressources en eau, Abdelmadjid Attar, a donné son point de vue sur la récente initiative du ministère de l’Intérieur portant sur la généralisation des lampes électriques économiques et le recours à l’énergie solaire par la mise en place des panneaux photovoltaïques. «Si l’on veut revenir sur un pari qui s’annonce déjà réussi et qui sera sans nul doute bénéfique pour l’Algérie, c’est bel et bien la récente initiative lancée par le gouvernement, qui consiste à remplacer les lampes ordinaires par des lampes LED (Diode Electro Luminescente) jugées plus économiques, ainsi que l’engagement de doter les écoles primaires d’électricité produite par l’énergie solaire», a répondu Attar à notre question. Pour étayer ses dires, il estime que «suite à la conjoncture économique que vit notre pays, il est impératif de mettre en œuvre des politiques économiques efficaces, qui se basent sur des solutions nationales qui aboutissent à la rationalisation des dépenses, en s’orientant vers un investissement au moindre coût, et en gardant l’aspect qualitatif demandé». À rappeler, en ce sens, que des conventions portant sur le remplacement des lampes utilisées actuellement pour l’éclairage public par des lampes reconnues économiques au niveau de 33 communes réparties dans 29 wilayas, ont été signées entre les représentants de plusieurs collectivités locales du pays et le ministère de l’Énergie. Ainsi, l’expert en énergie a souligné «l’importance de maitriser la consommation énergétique en intégrant l’énergie solaire au niveau des écoles primaires, les nouvelles cités et les mosquées, surtout que la facture de consommation électrique au niveau des collectivités locales est très élevée». Il serait bon de rappeler que la facture de l’électricité de l’éclairage public en 2017 à atteint les 27 milliards de dinars ; donc, c’est une dépense qui pèse lourdement sur les budgets des communes pour ne pas penser à cette alternative moins coûteuse et renouvelable. Attar en veut pour preuve, «l’important pourcentage qui sera épargné à travers l’exploitation de ce nouveau modèle de consommation, et qui va aider les communes à s’investir dans d’autres projets». En d’autres termes, «il est temps pour l’Algérie de se lancer sérieusement dans l’exploitation des centrales photovoltaïques », a-t-il suggéré. En se référant à l’important potentiel que recèle notre pays en la matière, Attar qualifie le gisement d’énergie solaire que renferme le Sahara algérien «de pile du monde !».
Mohamed Amrouni

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