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TENUE D’UN RÉFÉRENDUM AU SAHARA OCCIDENTAL : L’UA s’engage à « tout mettre en œuvre »

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Le président de l’Union africaine, et actuel président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa,  a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation actuelle (…) au Sahara occidental.  « Une situation qui nous oblige à tout mettre en œuvre pour faciliter la tenue d’un référendum sur l’autodétermination au Sahara occidental », a déclaré le Président Ramaphosa  dans son discours d’ouverture en visio-conférence du sommet de l’UA. « Nous exprimons notre profonde inquiétude face à la situation actuelle au Sahara occidental, qui exige que tous les efforts possibles soient faits pour faciliter l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a déclaré le Président  dans sa déclaration  devant le sommet de l’UA.
Les chefs d’État et de gouvernement des 55 pays membres de l’Union africaine, dont la RASD, se sont réunis  par visioconférence, pour le  sommet extraordinaire dédié à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et sur le thème   « le silence des armes sur le continent ».
Cette session extraordinaire,  examinera et appréciera aussi le lancement officiel du début des échanges dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine le 1er janvier 2021. Initialement prévu pour juillet 2020, le lancement officiel de la ZLECAF, qui a été reporté au 1er janvier 2021 en raison de la pandémie COVID-19, marque une étape importante dans la promotion de l’intégration économique africaine. La ZLECAF, qui représente, selon la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs aujourd’hui et environ 2,5 milliards en 2050, constitue un espace commercial de grande importance pour le monde.
La République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui a signé l’accord pour la création de la ZLECAF, travaille sans relâche depuis lors pour que ce catalyseur du «Made in Africa» se concrétise en reconnaissance de l’engagement africain de la RASD en tant qu’État fondateur à l’émergence d’une Nouvelle Afrique: une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui se charge de défendre ses intérêts, une Afrique influente sur la scène des Nations. La mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et du «Silence total des armes» sur le continent africain, s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement sahraoui, qui défend la paix, le développement, le bien-être des Africains et soutient une Afrique forte et compacte. Par ailleurs et au niveau européen, la  ministre norvégienne  des Affaires étrangères, Ine Eriksson Soreide, a affirmé que la position de son pays sur le Sahara occidental est « ferme et conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».
La  ministre a déclaré que les autorités norvégiennes, depuis 2007, ont adopté une approche «préventive» à l’égard du Sahara occidental, sous la forme de conseils officiels confirmant, entre autres, de s’abstenir de toute activité dans les terres désertiques et autres et l’utilisation des ressources parce qu’elles ne sont pas conformes au droit international et aux intérêts des peuples autochtones du territoire. La chef de la diplomatie norvégienne a expliqué que la position de la Norvège est un appel clair aux acteurs économiques privés à agir avec prudence et responsabilité sociale lors de l’évaluation de leur présence au Sahara occidental. Concernant la nouvelle situation au Sahara occidental depuis le 13 novembre dernier, la Mae norvégienne  a exprimé la préoccupation du gouvernement norvégien face à la situation de guerre au  Sahara occidental, soulignant  que tout en exhortant les parties à respecter le cessez-le-feu de 1991, elle   soutient le travail des Nations unies pour une solution politique et l’accélération de la nomination d’un envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental. La chancelière norvégienne s’est engagée à œuvrer et à contribuer efficacement à  tout ce qui fera  progresser le plan de règlement à l’ONU ,  à partir de janvier 2021, date à laquelle la Norvège siégera au Conseil de sécurité  en qualité de membre non permanent élu,  au  Conseil de sécurité des Nations unies.
M. Bendib

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