Accueil À LA UNE PRÉSIDENTIELLES 2024 : Cinq partis en pré-campagne

PRÉSIDENTIELLES 2024 : Cinq partis en pré-campagne

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Les partis politiques se sont exprimés, ce début de semaine, lors de meetings et des conférences de presse organisés au niveau de leurs sièges sur leurs positions concernant les prochaines échéances électorales prévues pour le 7 septembre 2024, notamment les présidentielles.

El Binaa : « Symbole de la légitimité populaire des institutions »
Le président du Mouvement El-Binaa Abdelkader Bengrina a affirmé, depuis Mostaganem, que la prochaine présidentielle, prévue le 7 septembre, sont «le symbole de la légitimité populaire des institutions et le garant de la stabilité institutionnelle». Soulignant que « l’échéance présidentielle est devenue, aujourd’hui, déterminante pour toutes les activités du Mouvement El-Bina et d’un certain nombre de partenaires dans le domaine politique». Cette échéance est considérée comme «le symbole de la légitimité populaire des institutions de notre État et la forte garantie de la stabilité institutionnelle dans notre pays, ainsi que le parachèvement de la consolidation du processus constitutionnel pour lequel nous avons lutté, ainsi que pour la souveraineté de la décision nationale et la fidélité au 1er novembre et dans le respect de l’engagement envers les chouhada ». Il a ajouté que ces présidentielles sont la garantie des fruits du développement et de tous les autres acquis, ainsi que de la résilience de l’Algérien «face aux défis et aux risques, et du soutien aux pays voisins dans la stabilité ». Bengrina a souligné que sa formation politique a lancé un ensemble de consultations et a commencé à «réunir les résultats de son engagement, qui seront divulgués lors de la session du Conseil national de la Choura, qui est également une occasion appropriée pour révéler le candidat avec lequel le Mouvement national d’El Bina entrera dans la course à la présidentielle».

L’ANR : « C’est le programme qui importe »
Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a réitéré hier son intention de prendre part aux élections présidentielles du 7 septembre prochain, au nom du Groupe pour la stabilité et la réforme, composé de sept partis politiques, représentés dans les Assemblées élues. Selon lui « ce groupe est appelé à s’élargir à d’autres formations et a d’emblée reçu le soutien de certaines personnalités politiques ». Pour en arriver là, le leader de l’ANR dit avoir entrepris un dialogue global avec plusieurs formations politiques avec il partage les mêmes idées, notamment le principe du dialogue et la revendication de plus d’ouverture politique. La finalité, dit Sahli, a porté sur la signature d’une plateforme avec une vision consensuelle entre les partis émergents et disposés à apporter leur soutien pour faire réussir les prochains rendez-vous électoraux et/ou les réformes politico-économiques ou sociales. « C’est dans le cadre de cette coalition qu’on vise à réhabiliter le politique comme objectif stratégique et le courant auquel nous appartenons, en tant que partis politiques, à savoir le courant démocratique, républicain et moderniste », a-t-il souligné. Sahli dit que l’Alliance qui porte sa candidature veut dépasser la notion de l’homme ou de la femme qui présidera l’Algérie, et «qu’au-delà du président élu, c’est le programme qui doit être exécuté lors du prochain mandat présidentiel qui importe le plus». « Ainsi, on a appelé, au sein du Groupe, à un mandat des réformes en proposant un programme électoral axé sur cinq grandes mutations auxquelles l’Algérie doit faire face prochainement », explique-t-il lors de son passage sur les ondes de la chaine3 ; citant principalement la mutation générationnelle, la mutation de la légitimité historique vers la légitimité démocratique, la mutation socioéconomique et diplomatique.

Front El Moustakbal : « Il faut une large participation »
Le président du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, a appelé depuis Annaba à «élever l’action politique à la hauteur de la dynamique que connait l’Algérie à tous les niveaux». Considérant que l’Algérie a concrétisé beaucoup de réalisations et a opéré plusieurs réformes «que tous doivent valoriser par l’adhésion aux efforts qui consolident la mobilisation populaire en faveur de la sécurité et la stabilité du pays». Boutbig a relevé que l’adhésion aux efforts de préservation de la sécurité et de la stabilité de l’Algérie «doit se traduire sur le terrain par une volonté populaire forte reflétant la mobilisation des Algériennes et Algériens pour le pays et ses institutions par une large participation à la prochaine échéance électorale».
Le RND: « La presse a un rôle à jouer pour la réussite de l’échéance »
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Mustapha Yahi, a estimé depuis El-Oued que les organes de presse sont tenus de contribuer à la réussite de l’échéance électorale présidentielle par la sensibilisation des citoyens sur l’importance de cet évènement national et les défis y afférents, appelant à renforcer la cohésion nationale entre les fils du pays et d’éveiller la conscience sociétale à l’effet de faire face et mettre en échec toutes campagnes ennemies et tendancieuses.

Le FFS : « Le pays doit sortir fort de ce rendez-vous »
La position du Front des forces socialistes (FFS) par rapport à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain sera connue à l’issue de la prochaine session de son Conseil national, a indiqué, samedi son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche. « Nous ne vous cacherons pas que cette élection soit organisée dans un climat d’ouverture et de libre débat », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Malgré cela, cette date importante doit offrir au pays une opportunité de sortie solide, en accordant une plus grande légitimité aux institutions, en éliminant l’improvisation et en surmontant les contraintes qui font obstacle au développement économique et social ».
Sarah O.

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