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Tébessa : amendes et rapatriement de deux tunisiens entrés «frauduleusement» dans le territoire national

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Le tribunal de Tébessa a condamné deux jeunes tunisiens qui sont entrés «frauduleusement dans le territoire national à verser des amendes» et demandé leur «rapatriement immédiat» a-t-on appris mardi auprès de cette source judiciaire. Une amende de 20 000 dinars et le rapatriement immédiat jusqu’au poste frontalier tunisien Ras Layoune ont été prononcés à l’encontre des deux jeunes tunisiens, qui sont entrés frauduleusement, dimanche, dans le territoire national en introduisant des charrettes chargées de bagages et autre marchandises ce qui a amené les services de police compétents à les arrêter puis les conduire au siège de la sûreté de wilaya, a-t-on précisé de même source.
Suite à l’arrestation des deux individus, un groupe de tunisiens, des proches des mis en cause, ont protesté devant le poste frontalier de Bouchebka (dans la commune d’El Houidjbet) qui a été la cible de jet de pierres ayant engendré d’importants dégâts matériels, dont plusieurs véhicules endommagés, et sa fermeture pendant cinq heures ; ce qui a amené les autorités algériennes et tunisiennes à intervenir pour régler ce problème.

Afrique : 6 615 migrants morts sur les routes migratoires depuis 2013
Les décès de migrants africains sur les routes migratoires, ont atteint le chiffre de 6 615 au cours des cinq dernières années, a indiqué mardi l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), précisant que ce bilan n’est que «la partie visible de l’iceberg». En 2018, l’OIM a enregistré 1 386 décès sur le continent, selon le projet de cette organisation sur les migrants disparus. Les nouvelles données sont basées sur des enquêtes menées par l’Initiative sur les mécanismes de surveillance du Centre pour les migrations mixtes. Cependant, ces enquêtes ne représentent qu’une petite fraction du nombre total de personnes en déplacement en Afrique. Ce qui signifie que ces milliers de décès représentent probablement une sous-estimation non négligeable du nombre réel. «Lorsque les personnes n’ont pas accès aux routes de migration légales et qu’il existe peu de registres fiables, les futurs migrants sont exposés à la vulnérabilité des trafiquants d’êtres humains et des passeurs», souligne Frank Laczko, directeur du Centre d’analyse des données de l’OIM à Berlin, où le projet des migrants disparus est basé. Les principales causes de décès recensées indiquent que de nombreux décès de migrants en Afrique pourraient être évités. La famine, la déshydratation, la violence physique, la maladie et le manque d’accès aux médicaments sont des causes de décès fréquemment citées par les migrants sur des routes migratoires en Afrique, relève l’OIM.

12 véhicules prennent feu dans un parking à Constantine
Douze véhicules ont pris feu mardi soir dans un parking de voitures et de vente de pièces détachées dans la région «adaouahiss», dans la commune de Aïn Abid (wilaya de Constantine), ont indiqué mercredi les services de la direction de la Protection civile. Les éléments de la Protection civile de la commune de Aïn Abid sont intervenus pour circonscrire l’incendie qui a endommagé 12 voitures et ont pu épargner 20 autres véhicules se trouvant sur les lieux. Les services compétents ont ouvert un enquête pour déterminer les causes exactes de cet incendie.

France : Un Enseignant sauvé d’arrêt respiratoire par ses élèves
Malgré leur jeune âge, quatre lycéens d’Antibes, au sud de la France, ont fait preuve d’habileté et de sang-froid en situation d’urgence, en sauvant la vie de leur professeur d’EPS qui se trouvait en arrêt respiratoire. Quatre élèves d’un lycée d’Antibes ont sauvé lundi la vie de leur professeur d’EPS, qui s’était effondré dans le gymnase, victime d’un arrêt cardiaque en plein cours de musculation, rapporte France Bleu Azur. Les lycéens ont immédiatement placé l’enseignant en position latérale de sécurité et constaté qu’il ne respirait plus. Pendant que l’un d’entre eux allait prévenir l’infirmière de l’établissement, deux autres ont entamé un massage cardiaque. Enfin, un quatrième élève a utilisé le défibrillateur électrique à disposition dans l’établissement.

Un braconnier américain condamné à visionner «Bambi»
Un juge de l’État américain du Missouri a condamné un braconnier multirécidiviste à visionner régulièrement «Bambi», grand classique de Walt Disney relatant la vie d’un faon dont la mère est tuée par un chasseur. David Berry devra obligatoirement regarder le long-métrage d’animation au moins une fois par mois durant sa peine d’un an de prison, infligée à l’issue d’une enquête officiellement qualifiée comme «l’une des plus importantes menées dans l’État en matière de braconnage». Berry et d’autres membres de sa famille sont suspectés d’avoir tué des centaines de cervidés sur une période de trois ans, ont indiqué, dans un communiqué du 13 décembre les services de Protection de la nature du Missouri. «Les cervidés étaient des trophées mâles tués de façon illégale, principalement la nuit, pour leur tête, le reste de la dépouille étant abandonné sur place», a expliqué le procureur du comté de Lawrence, Don Trotter. Le braconnier condamné «est dans l’obligation de regarder Bambi de Walt Disney, le premier visionnage devant intervenir avant le 23 décembre 2018, puis être suivi d’au moins un autre visionnage lors de chacun des mois consécutifs de l’incarcération du prévenu», a imposé dans sa décision le magistrat Robert George.

Plus d’un tiers des immigrants en Europe sont surqualifiés pour l’emploi qu’ils occupent
Plus d’un tiers des immigrants en Europe sont surqualifiés pour l’emploi qu’ils occupent, pour lesquels la reconnaissance de leurs qualifications est un grand défi, indique mardi un rapport de l’Unesco. Publié à l’occasion de la Journée internationale des migrants, le document d’orientation, produit par l’équipe du Rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’Unesco et intitulé «Quel gâchis : assurer la reconnaissance des qualifications et des acquis antérieurs des réfugiés et des migrants», montre que plus d’un tiers des immigrants ayant un haut niveau d’instruction sont surqualifiés pour l’emploi qu’ils occupent, contre un quart parmi le reste de la population. «Les systèmes de reconnaissance des qualifications et des acquis antérieurs ne sont pas à la hauteur des besoins : un immigrant sur huit en Europe cite l’impossibilité de faire reconnaître ses qualifications comme la principale difficulté rencontrée, bien avant la méconnaissance de la langue, les discriminations, ou les restrictions en matière de visas», a expliqué le rapport qui relève que des docteurs ou enseignants sont chauffeur de taxi.

Chiffre du jour : 50

Après Reporters sans Frontières, le Comité pour la Protection des journalistes a déploré mercredi les menaces croissantes auxquelles font face les journalistes à travers le monde, avec un quasi-doublement des journalistes tués du fait de leurs fonctions en 2018. Selon le CPJ, 53 journalistes ont été tués entre le 1er janvier et le 14 décembre 2018, contre 47 sur l’ensemble de 2017. Sur ce total, 34 ont été sciemment visés –y compris l’éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi– contre 18 l’an dernier. En revanche, le nombre de journalistes tués dans des conflits est au plus bas depuis 2011, avec treize morts en 2018, indique le CPJ, qui explique la baisse en partie par la difficulté d’accès aux conflits en Syrie ou au Yémen. Le bilan du CPJ, basé à New York, est inférieur à celui publié mardi à Paris par Reporters sans Frontières: RSF a dénombré 80 journalistes morts en 2018, avec une méthodologie différente incluant notamment les journalistes non professionnels et les collaborateurs de médias, non journalistes. Mais les conclusions des deux organisations de défense des journalistes se rejoignent. Le CPJ souligne ainsi, comme RSF, que l’Afghanistan a été le pays le plus meurtrier pour les journalistes cette année. Le pays a notamment connu un double attentat suicide le 30 avril 2018, dans lequel ont péri 25 personnes dont neuf journalistes, y compris le photographe de l’AFP Shah Marai. Le CPJ déplore aussi, avec RSF, le nombre toujours élevé de journalistes emprisonnés –251 en 2018, après 272 en 2017–, sur fond de multiplication des atteintes portées à la liberté de la presse. Citant en exemple l’affaire Khashoggi qui a été assassiné début octobre dans le consulat saoudien à Istanbul, le CPJ a regretté «un manque de leadership international» pour défendre les journalistes.

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