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TABBOU À NOUVEAU EN DÉTENTION, BENLARBI MAINTENU EN PRISON ET RAJ SANS NOUVELLES DE DEUX MILITANTS : La valse des arrestations se poursuit

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Au moment où la scène politique est en effervescence après la convocation du corps électoral pour le 12 décembre prochain, les arrestations et le maintien en prison des acteurs politiques et militants se poursuivent. C’est le cas de l’homme politique Karim Tabbou, porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS-non agréé), qui a été, à nouveau placé en détention provisoire par le tribunal de Sidi M’hamed, et ce, à peine 24 heures après que la chambre d’accusation de la Cour de Kolea ait décidé de le libérer provisoirement. C’est ce qui a été annoncé, hier, par l’avocat Mustapha Bouchachi, après que la famille Tabbou est restée sans nouvelles de lui depuis la matinée d’avant-hier.
«Karim Tabbou a été présenté, jeudi soir, devant le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger qui l’a placé sous mandat de dépôt. Jusqu’à présent, on ne connait pas les raisons de cette nouvelle détention ni les chefs d’accusation », a précisé Me Bouchachi.
Le militant Samir Benlarbi n’a, quant à lui, pas bénéficié de la mise en liberté provisoire. Selon l’avocat Abdelghani Badi, son client a été maintenu en prison suite à la décision de la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.
Par ailleurs, deux militants du Rassemblement action jeunesse (RAJ), Karim Boutata et Ahcene Kadi, ont été interpellés, avant-hier, par des agents de sécurité en civil à Alger et conduits vers une destination inconnue, a affirmé l’association dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Karim Boutata a été interpellé au niveau d’une cafétéria située à Rue Abane Ramdane, alors que Ahcene Kadi a été interpellé au niveau de la cafétéria Milk Bar, a fait savoir RAJ.
Hier, les avocats ont affirmé que les familles de ces personnes arrêtées sont sans nouvelles des siens. D’ailleurs, Me Badi a considéré que «les services de sécurité qui ont arrêté Karim Tabbou, Boutata Karim et Ahcene Kadi violent les dispositions de l’article 51 du Code des procédures pénales en leur privant de leur droit d’effectuer un appel téléphonique lorsqu’ils sont mis en garde à vue ».
Rappelons, par ailleurs, que la chambre d’accusation de la Cour de Tipasa a décidé, mercredi dernier, de lever le mandat de dépôt et de placer Karim Tabbou sous contrôle judiciaire, donc en liberté provisoire, tout en lui interdisant toute activité politique ou déclaration à la presse. Le coordinateur de l’UDS, qui a été placé détention provisoire le 11 septembre dernier, par le Tribunal de Kolea, est poursuivi pour « participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisation de l’Armée ».
Lamia Boufassa

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