La wilaya de Constantine a bénéficié d’une nouvelle station d’épuration à El-Khroub, d’une capacité de 650.000/équivalent habitants et destinée au traitement des eaux usées de la ville d’El-Khroub, de Massinissa, Aïn Nahas, Ouled Rahmoune, Bounouara et de la zone industrielle d’El-Tarf et de 60% de celles d’Ali-Mendjeli.
Selon donc les informations recueillies auprès de la direction de l’hydraulique, les études en question sont finalisées et un montant de quatre milliards de dinars a été alloué pour les travaux de réalisation. L’objectif de la construction de cette nouvelle station d’épuration est le traitement et la purification de tous les rejets d’eaux usées des ménages et des industries de toutes ces agglomérations situées dans la partie sud-est de la wilaya.
Cette station d’épuration d’El-Khroub vient s’ajouter à trois autres, à savoir celle de Hamma-Bouziane de 450.000 équivalents habitants (E/H), qui recycle surtout les rejets d’eaux usées de Constantine et sa région et qui est déjà en fonctionnement, et celles de Zighoud-Youcef et de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, dont les travaux sont toujours en cours. Leurs capacités sont respectivement de 100.000/équivalent habitants pour celle située à Zighoud-Youcef, qui sera chargée également du recyclage des rejets de Didouche- Mourad, et de 260.000/équivalent habitants pour la seconde (nouvelle ville Ali-Mendjeli) destinée pour le traitement d’une partie des eaux polluées d’Ali-Mendjeli.
Par ailleurs, il est aussi indiqué que quatre autres stations d’épuration prévues au titre du programme 2015-2019 seront réalisées et seront implantées au niveau de Aïn Abid (80.000 E/H), Aïn S’mara (plus de 70.000 E/H), Benbadis et Béni H’midène (50.000 E/H chacune), pour une enveloppe financière globale de 9 milliards de dinars.
Selon toujours nos sources, toutes ces stations d’épuration permettront, à l’horizon 2019, le recyclage à l’échelle de la wilaya de toutes les eaux usées domestiques et des rejets industriels, qui sont actuellement déversés dans les oueds, à savoir le Rhumel, Smendou et Boumerzoug, dont les eaux s’en trouvent polluées.
Dans la foulée de ces projets d’épuration et de dépollution, il est aussi préconisé d’éradiquer à terme le phénomène d’irrigation à partir des eaux usées par les agriculteurs en mettant à leur disposition des quantités importantes d’eau épurée pour leurs besoins d’irrigation.
Mâalem Abdelyakine