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SÉNATORIALES PARTIELLES : L’opération de retrait de formulaires de candidature ouverte

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L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a fixé la période allant du 23 décembre au 16 janvier prochain pour le retrait des formulaires de candidature relatifs aux élections du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Selon un communiqué de l’ANIE, « le retrait de formulaires de candidature s’effectue au niveau des délégations de wilaya de l’ANIE, territorialement compétentes, tous les jours à l’exception du vendredi, à partir de 08:00 jusqu’à 16:00 en présentant une demande dûment signée par le concerné et dans laquelle il doit exprimer son intention de se porter candidat » « les 48 wilayas sont concernées par le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, soit un siège, tandis que les 10 nouvelles wilayas sont concernées par l’élection de membres du Conseil de la nation, soit deux sièges », explique la même source. Pour rappel, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a signé, mercredi, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, qui aura lieu le 5 février 2022, et ce, en vertu des dispositions de la Constitution. À ce titre, la loi organique portant régime électoral précise les modalités de cette élection et énonce que le collège électoral est convoqué par décret présidentiel quarante-cinq (45) jours avant la date du scrutin. « Tout membre d’une assemblée populaire communale ou de wilaya, remplissant les conditions légales, peut se porter candidat à l’élection au Conseil de la nation », stipule le texte de loi, qui relève que le candidat au Conseil de la nation doit être âgé de trente-cinq ans révolus au jour du scrutin et avoir accompli un mandat complet en qualité d’élu dans une assemblée populaire communale ou de wilaya. Il s’agit aussi, pour le candidat, de justifier sa situation vis-à-vis de l’administration fiscale et ne pas avoir fait l’objet de condamnation définitive à une peine privative de liberté pour crime ou délit et non réhabilité, à l’exception des délits involontaires. Il doit également « ne pas être connu, de manière notoire, pour avoir eu des liens avec l’argent douteux et les milieux de l’affairisme et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs, ainsi que sur le bon déroulement des opérations électorales ».
S. O.

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