Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale et de la Journée nationale de lutte contre la tabagisme, la direction de la santé et de la population de la wilaya et la direction de ETPH de Béchar ont organisé deux journées de sensibilisation, dont la première s’est déroulée le 12 octobre au niveau de la maison de la culture et traitant des dangers du tabagisme et la seconde au niveau de l’institut de formation paramédicale traitant de la santé mentale. Slimani, le DSP de la wilaya de Béchar déclarera à la presse que la wilaya de Béchar dispose suffisamment de médecins spécialistes en la matière pour le traitement des maladies mentales. Il ajoutera qu’il existe un Centre de désintoxication à Djénien-Dhifallah, un centre psychiatrique à Débdaba et qu’un hôpital psychiatrique sera réceptionné d’ici 2016. Mme Nassima Akacem-Ferdjani, psychiatre au niveau du Centre de désintoxication à Djénien-Dhifallah, dira que durant le deuxième trimestre 2015, quelque 90 personnes se sont présentées de leur plein grè ou sur insistance de leur famille pour se faire désintoxiquer. Durant le premier trimestre, ajoutera-t-elle, ils étaient 120. Fatima Bengraâ, présidente de l’Association Trait d’union, tirera à boulets rouges sur les institutions étatiques ayant pour mission de prendre en charge les déficients mentaux et les personnes désirant se faire désintoxiquer. Il n’existe pas de Centre de désintoxication au sens propre du mot à Béchar, ni de Centre psychiatrique. Les malades mentaux sont enfermés dans des cellules, précisera-t-elle, comme dans une prison. Ils sont mis, là, à l’abri des regards sans qu’on se soucie de favoriser leur guérison et de leur réinsertion dans la vie sociale. Pour ce qui est des intoxiqués, elle préconise une approche des soins de santé mentale visant le rétablissement ce qui signifie bien plus que de se contenter de délivrer des ordonnances médicales et demander au malade de prendre soin de sa personne.
M. Ahmed