Accueil ACTUALITÉ SAÏD CHENGRIHA A RÉITÉRÉ LE REJET DE L’INGÉRENCE ÉTRANGÈRE DANS LE SAHEL...

SAÏD CHENGRIHA A RÉITÉRÉ LE REJET DE L’INGÉRENCE ÉTRANGÈRE DANS LE SAHEL SOUS COUVERT DE LA LUTTE ANTI-TERRORISTE : « L’Algérie prête à assister ses voisins du Sud »

0

La stratégie de lutte contre le terrorisme engagée par les puissances étrangères a montré ses limites dans la région du Sahel, a estimé le chef d’état-major de l’ANP.

Le général d’Armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a rappelé l’engagement de l’Algérie à assister ses voisins de la région du Sahel et du Sahara dans la mise en œuvre d’une nouvelle dynamique de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la visite d’inspection qui l’a conduit au siège du commandement des forces terrestres, il a réitéré le refus de l’Algérie de toute ingérence, de puissances étrangères, dans la région du Sahel au motif de la lutte contre le terrorisme, « une approche mise en échec par les développements qu’a connus la région », a-t-il indiqué. Le général d’Armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a salué le message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lu lors du débat de haut niveau du Conseil de sécurité de l’ONU et dans lequel il a réitéré l’engagement de l’Algérie à aider ses voisins et les pays africains dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. L’Algérie a toujours exprimé son refus de voir la région du Sahel servir de base aux puissances étrangères. Elle a toujours milité pour une approche et une stratégie continentale dans la lutte contre le terrorisme. Les corps expéditionnaires étrangers qui ont séjourné au nord du Mali et dans certaines régions au Niger et Burkina Faso, ont usé de stratégie qui est loin d’être adaptée aux réalités du terrain dans la région et à mille lieues des aspirations des populations de la région, contraintes aujourd’hui à la transhumance à cause de la pression des groupes terroristes, des rigueurs du climat de la région et du désengagement des forces étrangères (françaises) déployées dans le cadre des opérations Servan et Barkhane et qui ont montré leurs limites tactiques et aussi leur soumission aux chefs de guerre et du grand banditisme qui ont profité de la situation de chaos que vit la région pour faire prospérer leurs affaires. L’Algérie a toujours exprimé son souhait de voir les pays de la région du Sahel engager une stratégie commune de lutte contre le terrorisme. Les appels au retrait des corps expéditionnaires français, au Mali, au Niger et au Burkina Faso, sont l’expression des peuples de la région qui ont constaté, la mort dans l’âme l’échec des stratégies de lutte contre l’extrémisme utilisée par les corps expéditionnaires des puissances étrangères qui ont favorisé des actions de police qui sont loin des exigences de la situation qui prévaut dans la région du Sahel. L’approche algérienne gagne des soutiens parmi les peuples du continent qui estiment que le moment est venu pour l’Afrique de s’affranchir de la tutelle de l’ancienne puissance coloniale et de décider de son destin en puisant dans la solidarité qui a toujours servi de ciment pour l’unité des peuples du continent. Et dans ce cadre, l’Algérie a toute la puissance, et tout le savoir-faire et la sagesse pour jouer un rôle moteur et stratégique dans l’émergence et la construction d’un continent africain qui répond aux aspirations de ses populations et qui fait de ses richesses, longtemps exploitées par les anciennes puissances coloniales, un levier pour aller vers un avenir plus sûr et plus prospère.
Slimane B.

Article précédent150 MILLIARDS DA ONT ÉTÉ INJECTÉS DURANT CE MOIS DE RAMADHAN : La poste « bourrée » de liquidités
Article suivantConstantine : Plus de 5 000 repas chauds servis par des associations caritatives depuis le début Ramadhan