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RÉCUPÉRATION DU FONCIER INDUSTRIEL INEXPLOITÉ : Ali Aoun à pied d’œuvre à El-Hadjar 

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Chargé récemment par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de superviser en personne l’opération de récupération du foncier industriel inexploité dans le périmètre du complexe d’El Hadjar, sis à Annaba, en vue de son orientation vers l’investissement sous forme de concession cessible après finalisation de la concrétisation du projet d’investissement selon le cahier des charges, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection à ce complexe sidérurgique pour s’enquérir de la situation au sein du grand complexe qui assure toutes les étapes de la production de fonte et d’acier.

Le complexe El-Hadjar fait face à de grandes difficultés notamment le retard technologique, l’endettement  auprès des fournisseurs et des banques,  la vétusté des équipements et de la non exploration de ceux acquis, en plus  des problèmes de trésorerie et de la flambée des prix de la matière première, des consommables et des pièces de rechanges ainsi que la rude concurrence. Les autorités ont alors mis en place une stratégie pour accélérer la relance de ce complexe qui en dépit de toutes ces difficultés possède des capacités et des ressources suffisantes pour le leadership en matière d’exportation. À présent le complexe Sider El Hadjar connaît une situation reluisante, ces trois dernières années sans toutefois être au top. Accompagné du wali de la wilaya, Abdelkader Djellaoui, le premier responsable du département de l’Industrie a eu droit, dans un premier temps, à un exposé détaillé sur le foncier industriel inexploité du complexe El-Hadjar, estimé à 65 hectares, et dans le pourtour estimé à 143 hectares. Ce complexe, fleuron de l’industrie sidérurgique algérienne des années 1970, s’étend sur une superficie de plus de 800 hectares. Sur cette étendue seule une partie est opérationnelle notamment après le démantèlement de certaines des structures du complexe. Une situation qui a de tout temps suscité des interrogations sachant que les opérateurs économiques se plaignent souvent du manque du foncier pour abriter leurs projets industriels. La décision du chef de l’Etat tombe ainsi à point nommé pour renforcer la transparence dans le traitement des demandes d’accès au foncier économique. Il convient de rappeler qu’un décret exécutif, publié le 4 janvier au Journal officiel, a fixé les nouvelles règles pour l’attribution de terrains destinés à la réalisation de projets d’investissement. Ces nouvelles règles régissent à la fois les acteurs locaux et étrangers. Les postulants qui estiment avoir été lésés peuvent comme stipulé dans le décret adresser une réclamation à l’Agence nationale du foncier industriel, par tout moyen, à compter de la date de notification de la suite réservée à leur demande d’octroi de concession. Selon le décret, pour qu’une concession soit convertie en cession, le projet d’investissement doit être achevé conformément aux clauses et conditions du cahier des charges, avec l’obtention du certificat de conformité et sa mise en exploitation, dûment constatée par les autorités compétentes. Aussi la situation hypothécaire grevant le droit réel immobilier résultant de l’octroi de la concession doit être apurée. Les textes d’application de la loi sur le foncier économique qui spécifient notamment les missions de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et de l’Agence nationale du foncier industriel (ANFI), concernant le recensement du foncier industriel, sa valorisation et la gestion de l’offre foncière, ont été également publiés. L’instruction de Tebboune intervient également au moment où un plan d’investissement destiné à la modernisation et à la refonte des process de production du complexe sidérurgique.  Pour assurer une fluidité et surtout une certaine transparence dans le traitement des demandes  d’octroi du foncier économique, une plateforme numérique a été créée, à cet effet, par les services concernés. Elle sera opérationnelle avant la fin du premier trimestre 2024, soit avant fin mars, à se fier au DG de l’AAPI, Omar Rekkache.

B. O.

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