Accueil L'EXPRESS Quand Stora fait la « fine bouche

Quand Stora fait la « fine bouche

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L’historien français, Benjamin Stora, ne sera pas l’interface du conseiller du président Tebboune, Abdelmadjid Chikhi, pour l’examen des questions mémorielles bilatérales et surtout pas dans le cadre d’une «commission mixte» comme il a été annoncé par les autorités algériennes et relayé par les médias. Et c’est le concerné lui-même qui le dit, en précisant qu’il n’a jamais été approché pour travailler dans le cadre d’une initiative entre les deux pays. Dans une courte interview sur Radio France International (RFI), Benjamin Stora précise qu’il «n’est pas le représentant de l’État français», démentant ainsi l’affirmation selon laquelle il serait officiellement désigné par Emmanuel Macron pour mener un travail de mémoire avec la partie algérienne. Le célèbre historien auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de la guerre d’Algérie, a en revanche confirmé qu’il prépare un rapport sur l’état des lieux de la mémoire franco-algérienne «à la demande du gouvernement français».
Il n’est donc pas question, suggère Benjamin Stora, qu’il puisse travailler avec Abdelmadjid Chikhi, nommé par le président Tebboune conseiller aux questions de la mémoire et chargé, lui, et officiellement, de traiter avec la partie française.

Le dollar US menacé d’effondrement
L’impact économique de la pandémie de coronavirus a été très violent aux États-Unis où la dette publique et privée, ainsi que le déficit budgétaire, dérapent totalement. De quoi faire peser un risque majeur sur la valeur du dollar? L’économiste Dany Lang livre son analyse à Sputnik. Les chiffres ont de quoi donner le tournis. Au 31 mars 2020, la dette totale des États-Unis (publique et privée) atteignait le montant faramineux de 77 610,594 milliards de dollars, soit 236,47 millions par habitant. Jamais l’Oncle Sam n’avait été aussi endetté. En lutte contre une pandémie de coronavirus qu’ils n’arrivent pas juguler, les États-Unis verront vraisemblablement ce chiffre gonfler encore davantage. À l’instar de nombreux pays dans le monde, l’économie étasunienne a été très fortement impactée par la crise du Covid-19. Des millions d’Américains ont perdu leur emploi et le taux de chômage dépassait toujours les 11% en juin, alors qu’il était d’à peine 3,5% en janvier. De très nombreuses entreprises et particuliers sont en difficulté pour payer leur loyer, l’assureur-crédit Coface a prédit une augmentation des défaillances d’entreprises de 43% d’ici 2021 par rapport à 2019 et le Produit intérieur brut (PIB) américain devrait chuter de 8% en 2020, selon le Fonds monétaire international (FMI).

La diplomatie algérienne tape sur la table
Le ministère algérien des Affaires étrangères hausse le ton dans un communiqué publié jeudi 23 juillet et relayé par Algérie Presse Service (APS) concernant le décès du jeune ressortissant algérien Akram, 29 ans, suite à son arrestation par la police d’Anvers, en Belgique. Il «exige» des autorités judiciaires belges que toute la lumière soit faite sur les circonstances qui entourent ce drame. Une déclaration qui intervient après la demande formulée par l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani. Il a également demandé à ce que «certains éléments soient clarifiés», poursuit Tout Sur l’Algérie (TSA). «Le dossier de la mort du ressortissant algérien Kadri Abderrahmane Ridha dit Akram, à Anvers en Belgique, en date du 19 juillet 2020, dans des conditions qui restent à élucider et qui a suscité l’émotion et la compassion des Algériens aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, est suivi à l’évidence de près par les hautes autorités dans notre pays», ajoute le ministère. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre la victime immobilisée au sol par deux policiers.

Mokri atteint du Covid-19
Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abderrazak Makri est atteint du Covid-19, a annoncé vendredi, la direction du parti, dans un communiqué. La même source a précisé que son état de santé était « stable » et qu’il poursuivait son «traitement en confinement».

Alexandre Benalla mis en examen pour « faux » et « usage de faux »
Alexandre Benalla est un cumulard… de mises en examen. L’ex-collaborateur de l’Elysée a été mis en examen, le 11 février 2020 dans le dossier des chefs «de faux et usage de faux document administratif » selon une source judiciaire contactée par Le Parisien, confirmant une information de Mediapart. C’est la quatrième mise en examen de l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron. Contactée par l’AFP, son avocate Me Jacqueline Laffont n’a pas donné suite. Sept procédures judiciaires ont été ouvertes dans la tentaculaire affaire Benalla, principalement au parquet de Paris mais aussi au parquet national financier (PNF). Outre le dossier des passeports, Alexandre Benalla a également été mis en examen (deux fois) pour les violences commises en marge du défilé du 1er Mai 2018 et pour le selfie pris avec une arme durant la campagne présidentielle de 2017. Joint par Mediapart, Alexandre Benalla a nié être l’auteur d’un faux. « Je constate que les violations du secret de l’instruction se poursuivent. J’ai toujours reconnu l’erreur, manifestement banale, ayant consisté à utiliser les passeports diplomatiques qui m’ont été restitués après mon départ à l’Élysée à des seules fins de fast track. J’ai choisi de remettre à la justice, par l’intermédiaire de mon conseil, tous les passeports restés en ma possession » a aussi déclaré le spécialiste de sécurité au site d’investigation. Contacté par Le Parisien, Alexandre Benalla ne nous avait pas répondu à l’heure de l’écriture de ces lignes.

Ryadh « abandonne ses mosquées en occident
Sous l’impulsion du nouveau patron de Ligue islamique mondiale, Mohammed Bin Abdulkarim Al-Issa, un proche du prince héritier, Mohammed Bin Salman, l’Arabie saoudite a annoncé, en janvier, qu’elle allait se séparer des mosquées qu’elle contrôle en Occident et qui ont longtemps servi à la propagation de l’idéologie wahhabite. Mais cinq mois plus tard, Riyadh n’a pas trouvé de repreneurs. Et ce désengagement saoudien fait craindre une prise de contrôle de ces mosquées par des acteurs plus radicaux encore. Les mosquées en questions sont convoitées par certains États peu recommandables, comme la Turquie d’Erdogan, et par des groupes non étatiques, comme les Frères musulmans ou les mouvements salafistes. Le 19 janvier dernier, le Saoudien Mohammed Bin Abdulkarim Al-Issa, de passage sur les bords du lac Léman, déclare dans Le Matin dimanche, un journal dominical, édité à Lausanne, que la Ligue islamique mondiale (LIM), le bras religieux du royaume, se désengage de la grande mosquée de Genève. Et que les mêmes dispositions seront prises en Occident. L’Arabie saoudite n’assurera plus le financement et la gestion des lieux de culte. « Partout, il y aura un conseil d’administration local, mis en place en coordination avec les autorités nationales. Notamment pour des raisons de sécurité », affirme l’ancien ministre saoudien de la justice, proche du prince héritier Mohammed Bin Salman. Le choix de Genève n’est pas innocent. C’est là que s’installe en 1958 Saïd Ramadan, le gendre de Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans, avec la bénédiction de l’Arabie saoudite.

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