Hier, et pour la deuxième journée de suite, les chômeurs de la commune de Bechloul, à une trentaine de kilomètre à l’est de Bouira, ont envahi le site des deux stations Naftal en cours de réalisation au bord du tronçon de l’autoroute Est /Ouest traversant leur municipalité. Le mouvement de protestation des chômeurs en question a été pour rappel enclenché le 04 janvier en cours. À travers ces multiples actions de rue les protestataires exigent » la primauté » à l’emploi dans ces deux stations services. Lors de la première action les chômeurs, qui ont prit langue avec le premier magistrat de la commune ainsi que le chef de la sûreté de la daïra de Bechloul, ont donné un ultimatum de 72 heures aux responsables compétents afin de répondre favorablement à leurs doléances qu’ils jugent légitime. Ce délai a expiré mercredi dernier. Ne voyant rien venir les demandeurs d’emploi ont, encore une fois envahi le site pour se faire entendre. Ils ont exigé la venue sur les lieux des responsables de Naftal pour engager un dialogue avec eux. Seulement aucune suite favorable n’a été donnée à leur réclamation. Ce qui les a poussés à revenir à la charge depuis avant-hier par une nouvelle action de rue. Les mécontents menacent de durcir le ton par d’autres actions de rue plus musclées si aucune suite favorable ne leur sera donnée dans les plus brefs délais. Selon quelques protestataires la majorité d’entre eux sont issus des familles expropriées de leurs terres lors du passage de l’autoroute. Ces derniers indiquent que les autorités compétentes leurs ont promis des postes d’emploi dans ces stations services. Malheureusement ce n’est pas le cas, car ils se trouvent exclus des 22 offres d’emploi qui ont été déposées au bureau de main d’œuvre précisent nos interlocuteurs qui crient à l’injustice. En attendant qu’une solution adéquate soit trouvée par les responsables compétents les jeunes demandeurs de postes d’emploi de la commune de Bechloul ne comptent pas reculer jusqu’à la satisfaction de leurs doléances qu’ils qualifient de légitimes.
Omar Soualah