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PRÉTENDANTS À LA CANDIDATURE PRÉSIDENTIELLE : La valse des inscriptions se poursuit 

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Ils sont déjà 32 prétendants ayant retiré les formulaires de candidature auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections. La tendance ne semble pas s’arrêter jusqu’à la date limite du 25 octobre prochain où cet allongement de la liste de prétendants à la candidature pour les prochaines élections présidentielles du 12 décembre 2019, n’est pas encore close et reste ouverte. Même si le nombre, déjà pléthorique, devrait sûrement augmenter dans les prochains jours, à moins de 30 jours de la date butoir de la fin des déclarations de candidature.

Cela dit, l’on se rappelle que pour les présidentielles de 2014, il y avait une centaine de candidatures, mais seulement 12 d’entre elles ont pu passer toutes les épreuves et être enfin, officiellement, déclarées aptes par le Conseil constitutionnel en exercice d’alors. Reste la question : qu’est-ce qui fait courir tout ce beau monde pour le fauteuil présidentiel, entre partis politiques, et certaines personnalités qui voudraient se lancer dans cette bataille électorale ?
Dans l’absolu, le retrait du formulaire de candidature ne signifie pas que tous ces prétendants à la candidature seront candidats, reconnus officiellement comme tels dans la liste définitive des candidats qui iront à cette élection. Mais on aurait souhaité avoir des candidats «bouffons» qui font le clown, car le palais d’El Mouradia n’est pas une supérette où entre qui veut pour faire ses emplettes, Non ! être président de la République, c’est beaucoup trop sérieux pour être pris aussi à la légère.
De quel parcours politique parle-t-on, lorsque l’on sait que beaucoup de prétendants ayant retiré les formulaires de candidature, dont certains sont s’illustres inconnus, et personne parmi la population ne connait leurs noms ? C’est dire que cette banalisation de la chose politique a atteint des cimes inimaginables au point que tout le monde se voit déjà un présidentiable à souhait.
Toujours utile de noter qu’une élection présidentielle, c’est l’entrechoc des programmes des candidats qui seront soumis et proposés à la population, avec leurs défis et leurs ambitions futurs. Ces programmes peuvent constituer réellement un élément de crédibilité et couronnent les attentes des citoyens. Cette élection présidentielle reste un moment décisif dans l’histoire du pays, et l’Algérie est trop astreignante par un agenda très serré et fait face à une crise multidimensionnelle. Presque tout est urgent, et tout peut être prioritaire : les défis sectoriels, la diversification économique pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, le développement de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire nationale, l’emploi des jeunes à travers la promotion des filières de formations professionnelles et techniques, l’accélération des investissement publics et privés qu’ils soient nationaux ou étrangers, l’amélioration de la couverture sanitaire, enfin l’exploitation d’une véritable économie numérique.
Mais ce qui devrait davantage attirer l’attention dans les programmes des candidats c’est rendre plus concrète la vision de ce pays phare, un pays bien gouverné , uni , en paix à économie prospère et compétitive de rayonnement culturel et de bien- être social pour tous sans exclusion. En un mot comme en mille, c’est surtout s’engager à respecter et de faire respecter les principes qui devront orienter l’action publique.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus de reproduire les mêmes erreurs du passé, il faut replacer l’intérêt général au-dessus de tout, et de mieux assurer le bien-être de tous pour aller vers cette Algérie meilleure, que tous les Algériens souhaitent de tous leurs vœux, et enfin la mettre résolument au travail. Il est dit aussi que si l’homme connaissait bien la haute nature du pouvoir et l’immense responsabilité qu’il impose, il existe aussi chez lui le triste penchant qui le porte à en abuser, alors il serait beaucoup plus effrayé d’être appelé à l’exercer, qu’avide de l’obtenir. être président de la République n’est pas un jeu, loin s’en faut ! C’est un sacrifice plus qu’un dévouement pour la nation.
Maalem Abdelyakine

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