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POUR AVOIR MIS À NU LES DIGNITAIRES DU ROYAUME MAROCAIN MOUILLÉS DANS DES AFFAIRES DE CORRUPTION : Le journaliste Omar Radi lourdement condamné

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Le journaliste marocain Omar Radi, à l’origine de l’éclatement de plusieurs scandales de corruption qui ont ébranlé les dignitaires et nababs du Royaume, a payé le prix fort de son travail d’investigation qui l’ai vu condamné en appel à six ans de prison ferme.
En effet, a rapporté hier, les médias locaux, la Cour d’appel de Casablanca a condamné ce journaliste symbole à six ans de prison ferme pour « viol » et « atteinte à la sûreté de l’État » lors d’une audience qui s’est déroulée jeudi soir. Son confrère Imad Stitou, quant à lui, a écopé d’un an de prison, dont six mois ferme pour « complicité de viol » dans la même affaire. Selon les mêmes sources, les peines contre les deux journalistes ont été assorties d’une amende de 200 000 dirhams (environ 19 000 euros) comme dédommagement à la partie civile, avec une contribution à hauteur d’un tiers pour Stitou. Cette affaire, un tissu de mensonges fabriqué par le Makhzen, a ciblé plusieurs opposants au régime marocain pour justifier leur emprisonnement.
Pour rappel, le procès en appel des deux journalistes a repris jeudi. Radi, jeune journaliste d’investigation âgé de 35 ans et militant des droits de l’homme, s’est fait connaitre pour avoir été à l’origine du scandale de corruption dit des « serviteurs de l’État » qui a éclaboussé une centaine de dignitaires marocains, sinon des officiels de haut rang dans le royaume.
Face à ces scandales de corruption en série, en juillet 2020, Radi a été arrêté pour « viol  et atteinte à la sûreté de l’État ». Des accusations que Radi n’ cessé depuis lors de réfuter devant la justice alors que la défense de l’accusé les estime d’ « injustes » et d’ « arbitraires ». En novembre 2021, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé les conditions dans lesquelles le journaliste a été condamné par le Tribunal de première instance de Casablanca. « Son procès a été entaché de nombreuses irrégularités. Le tribunal a refusé sans motif valable d’entendre les témoins à décharge de Radi, ainsi que d’autoriser ses avocats à interroger un témoin à charge cité par le ministère public », avait déploré l’organisation.
Farid G.

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