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PLAN DELPHINE : La feuille de route du tourisme et les faibles structures d’accueil

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Le plan Delphine mis en branle par le groupement de la Gendarmerie d’Aïn Témouchent a déployé un effectif de 2500 gendarmes, dont 250 motards. Ajouté à celui des autres corps de sécurité, le dispositif de la gendarmerie assure une couverture sécuritaire au niveau de 17 plages surveillées sur les 20 que compte la wilaya. Il est à rappeler que 10 plages sauvages demeurent non surveillées et au niveau desquelles la baignade n’est pas autorisées. Il est curieux de voir des gens aller se baigner dans ces criques. Beaucoup d’accidents y été enregistrés. Et dans le cadre de la campagne de lutte contre le crime multiforme, durant cette période caractérisée par des flux de plus de 6 millions d’estivants, les forces de sécurité en tenue verte ont effectué 5 000 tournées au niveau des plages sous leur compétence territoriale. Les brigades pédestres déployées au niveau des plages étaient d’une grande utilité. On déplore par ailleurs des personnes noyées au niveau des criques non gardées. Cependant, certains sondages estiment le nombre d’estivants à 9 millions, un chiffre qu’il faut prendre sous réserve car les statistiques de la Protection civile le situent à 6 millions. Et eu égard aux grandes chaleurs caniculaires qui sévissent, il est attendu des flux d’estivants plus nombreux en ce mois d’août de congés annuels. Toutefois, les observateurs ne se sont pas mis d’accord sur la définition d’estivant. Sous d’autres cieux ont préfère comptabiliser les nuitées passées au niveau des résidences et des complexes touristiques ainsi que les auberges de jeunes. Par ailleurs, on a tendance à ne pas compter la population des colons qui séjournent au niveau des centres de colonie de vacances bien que leur nombre est insignifiant par rapport aux visiteurs des plages. Parfois, les établissements d’hébergement ne communiquent pas les statistiques au fur et à mesure ou préfèrent ne pas les fournir pour moult raisons. En l’espace des mois de juin et juillet, il a été enregistré 2 millions d’estivants, selon la formule utilisée localement. L’engouement affiché a-t-il une explication particulière ? La question méritait d’être posée et nécessite une explication, d’après les observateurs qui évaluent la situation pré bilan. Les uns commentent la particularité des plages de Aïn Témouchent, et ce, qu’elles offrent comme atouts touristiques et hospitalité. Il y a aussi un détail qui échappe aux faiseurs de sondage, à savoir les touristes qui sous-louent des habitations dans les villes côtières et la cité thermale. S’agissant d’une activité quasiment au noir, le secteur ne dispose que peu d’informations sur cette activité réputée gagnée par les familles du sud et principalement celles venues des wilayas de Béchar, Adrar, Djelfa, Saida… Des familles établies en France sont entrées au pays la dernière semaine du mois du Ramadhan. Celles-ci disposent de familles d’accueil et nombreuses sont celles qui ont des maisons au niveau des villes côtières de la wilaya d’Aïn Témouchent. Ce qui manque le plus est une politique claire du secteur du tourisme avec une feuille de route aussi claire qui met en aisance et en sécurité les futures promoteurs qui ont formulé des demandes pour investir au niveau des 8 zones d’expansion et sites touristiques (ZEST).

Boualem Belhadri

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