Accueil ACTUALITÉ PÉREMPTION DE QUANTITÉS IMPORTANTES DE VACCINS JOHNSON & JOHNSON : Le coût...

PÉREMPTION DE QUANTITÉS IMPORTANTES DE VACCINS JOHNSON & JOHNSON : Le coût économique de la réticence

0

La réticence des Algériens à la vaccination contre la Covid-19 n’a pas que des conséquences sur la situation sanitaire. Le rejet de la vaccination a également impliqué des pertes économiques puisque des quantités importantes de vaccins ne sont plus utilisables étant donnée que la date de leur péremption est atteinte.

Citant des sources du ministère de la Santé, le quotidien Echourouk fait état, en effet, de la péremption lundi 27 décembre, de doses importantes du vaccin américain anti-Covid (Johnson & Johnson), en raison de la stagnation de l’opération de vaccination depuis plusieurs mois. La même source rappelle qu’il s’agit pourtant du vaccin préféré des Algériens, car il s’agit d’un vaccin unidose, et qui permet surtout d’avoir le pass sanitaire désormais obligatoire. Il faut dire que cette situation risque de s’amplifier puisque des millions d’autres doses de vaccins risquent le même sort, en l’absence d’une campagne vaccinale efficace. Alors que le gouvernement mise sur le pass sanitaire, des millions de doses de vaccin chinois sinovac risquent d’y passer aussi, à l’approche de leur date d’expiration. Il est essentiel de rappeler, à ce propos, que le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avait mis en garde, il y a environ un mois, contre l’approche de la date de péremption de pas mois de 13 millions de doses de vaccin anti-covid à cause du refus des citoyens de se faire vacciner. L’on rappellera, d’autre part, que l’Algérie a réceptionné entre le 19 et le 24 décembre dernier, ses 11e et 12e lots de vaccin anti-Covid-19 Johnson & Johnson, respectivement d’un total de 1 728 000 et de 1 900 800 de doses. Cette livraison fait partie d’un quota de 3 628 800 doses envoyées cette semaine à l’Algérie par la République fédérale d’Allemagne.
De ce qui est du taux de vaccination national, il faut reconnaître que l’Algérie n’a pas atteint l’objectif tracé au début de cette opération en janvier 2021 à savoir la vaccination de 70% de la population. Selon les chiffres officiels, ce taux est inférieur à 30%. À la mi-décembre, ce taux n’était que de 2 % pour les étudiants, 27 % pour les enseignants et 31 % pour les soignants.
Ania Naït Chalal

VACCINATION
Le délai entre la 2e et la 3e dose réduit à 4 mois
Dans une note publiée adressée aux hôpitaux, le ministère de la Santé a fait part de sa décision de réduire le délai d’injection entre la deuxième et la troisième dose de vaccin.
Ce délai est désormais de quatre mois, au lieu de six. Rappelant que la troisième dose de vaccin anti-covid-19 n’est pas obligatoire, mais facultative pour la population éligible âgée de 18 ans et plus, la même source souligne que cette troisième dose après la vaccination complète, augmente fortement la capacité neutralisante du sérum, y compris contre les variants les plus récents. D’autre part, le ministère de la Santé a tenu à préciser qu’une dose de rappel d’un vaccin différent de celui reçu lors des deux premières injections pourrait susciter une réponse immunitaire plus forte qu’un rappel avec le même vaccin.
Ania Nch.

Article précédentDIPLOMATIE ALGÉRIENNE : Les défis extérieurs de 2022
Article suivantLE PRéSIDENT TEBBOUNE LORS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE AVEC SON HOMOLOGUE MAURITANIEN : « Les relations entre les deux pays  connaissent un développement notable »