Le Comité de la Fatwa relevant de la délégation algérienne de la mission du Hadj a décidé d’organiser des fatwas directement des hôtels de Makkah, tous les soirs après la prière d’El Aicha, pour répondre aux questions des pèlerins et les protéger contre la montée des courants religieux étrangers dans les mosquées de la Mecque, notamment celui du courant chiite. C’est ce que nous avons appris hier d’un communiqué rendu public via le site officiel de l’Office national du pèlerinage et de l’omra (Onpo).
A ce propos, il convient de noter, que si les sunnites et les chiites, continuent de se retrouver dans les lieux saints de l’islam pour accomplir le pèlerinage, et se rendent ensemble malgré toutes les tentions qui existent, certains chiites tentent vaille que vaille, d’infiltrer les mosquées de la Mecque, afin d’inciter les sunnites à se convertir au chiisme. Et ce phénomène réel n’est pas nouveau, non pas seulement dans ce lieu mais qui cible aussi le pays.
De retour à notre source, le communiqué de l’ONPO, précise que le « but de ces activités qui seront organisées quotidiennement après la prière d’El Aicha, et de protéger les pèlerins algériens du chaos des Fatwas en vue des conflits sectaires et de la référence ». Ainsi, il est donc évident de noter que la décision de l’Onpo est une preuve qui souligne que la question d’immuniser nos Hadjis contre les courants étrangers qui vise notre référent religieux, est un dossier qui jouit d’une importance capitale, au sein du département des affaires religieuses, que dirige le ministre Mohamed Aissa, et qui dépasse les moyens mis en place par l’état, en vue d’améliorer les conditions dans lesquelles se dérouleront les rites du Hadj, dépassent celles engagées en matière d’hébergement, de restauration et de disponibilité de médicaments. Plus loin, notre source a ajouté que la commission de la fatwa relevant de la mission du hadj a d’ores et déjà organisé dans le cadre de ces activités une séance avec les hadjis algériens au niveau de l’Hotel « Saif Touba » de Makkah, en vue de répondre à leurs préoccupations quant à l’accomplissement des rites du hadj et de les conseiller afin d’éviter les erreurs lors du pèlerinage ». enfin, il convient de rappeler que les chiites étaient absents du hadj 2016 en raison d’une brouille entre Riyad et Téhéran. L’année passée ils étaient plus de 86 000 Iraniens, à rejoindre les lieux saints de l’islam pour participer au pèlerinage.
Mohamed Wali
