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Mercuriale à Chlef : des prix stables

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De l’avis de beaucoup de citoyens, les prix des produits alimentaires, et en particulier les légumes, se sont maintenus à leur niveau habituel après une légère flambée enregistrée au début de l’année. Ces citoyens disent « ne pas noter d’augmentation significative et si hausse, et cela, relève tout simplement de fluctuations saisonnières du marché. L’oignon considéré comme le roi des légumes, car, estime-t-on aucun plat digne de ce nom ne peut être confectionné sans ce légume, est proposé à 60 Da le kilo, alors que trois semaines plus tôt, il caracolait à 90 Da.
Quant à l’indispensable pomme de terre, son prix sur le marché ne cesse de dégringoler pour atteindre quelquefois les 15 Da le kilo. à ce sujet, même si les ménages trouvent leur compte il n’en demeure pas moins que les producteurs vont «y laisser des plumes» car selon ces derniers, avec un prix assez bas c’est toute la filière qui est menacée dans son existence d’où, diront-ils, «l’impérieuse nécessité pour les pouvoirs publics de mettre tout en œuvre pour sauvegarder aussi bien les intérêts des producteurs que ceux des consommateurs. Autre légume qui a connu une baisse significative, la carotte proposée à 20 Da contre 50 dinars auparavant.
Il faut dire que c’est la pleine saison pour ce légume d’hiver avec le navet et le fenouil qui eux s’écoulent respectivement à 30 et 40 Da le kilo. Idem pour la salade verte qui désormais s’impose comme un ingrédient dont on ne peut plus se passer à table, alors qu’elle était considérée comme un complément décoratif pour accompagner certains mets. Ainsi naissent, on ne sait comment ni pourquoi d’ailleurs, certaines habitudes alimentaires et culinaires. La tomate reste abordable puisqu’elle est cédée à 40 Da le kilo contre 700 Da auparavant.
Les nombreuses quantités de tomate mises sur le marché ont eu répercussion sur son prix de vente. La courgette autre produit indispensable pour la chorba, la h’rira ou d’une façon générale les soupes, son prix se maintient aux alentours des 150 Dinars.
Normal nous dit-on «nous sommes dans l’hors saison et il faut attendre l’installation du printemps pour voir son prix devenir abordable. Les haricots verts ont, eux, par contre, déjoué tous les pronostics passant de 175 Da à 230 dinars.
Mais la palme de la cherté revient sans aucun doute à l’ail qui a franchi la barre des 700 Da le kilo. Du jamais vu notent les consommateurs ! La spéculation sur ce produit pourtant cultivé en abondance à travers le pays a de beaux jours devant elle, puisque c’est toujours le même refrain : abordable pendant deux ou trois semaines (en juillet elle a été proposée à… 20 Da le kilo), il devient inabordable au cours de la saison hivernale.
Autres prix : le poivron et le piment qui se négocient à 100 Da et 140 Da. Les petits pois sont proposés à 150 Da alors que les fèves s’écoulent entre 70 et 100 DA en fonction de la qualité. Les cardes et les aubergines sont presque à égalité, se négociant chacune entre 60 et 70 Da le kilo. Côté viandes les consommateurs ont noté une baisse assez conséquente des prix par rapport aux semaines précédentes. Le poulet évidé se vend à 190 Da le kg, alors qu’il y a une semaine son prix dépassait parfois les 280 Da. Quant aux fruits, les fluctuations demeurent très importantes, y compris pour les agrumes qui sont pourtant produits en quantité dans la région de Chlef. Côté prix ça varie entre 120 et 180 da le kg d’orange Thomson Navel à 240 Da le kilo de bananes. Ce sont d’ailleurs les deux seuls fruits disponibles en quantité suffisantes, contrairement à la fraise qui fait son entrée timide sur le marché et vendue à 400 Da kg.
Bencherki Otsmane

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