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MANQUE DE LIQUIDITÉS DANS LES BUREAUX DE POSTE : Le ministre des Finances confirme le problème

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Le ministre des Finances,  Aymen Benabderahmane a désavoué, hier, lors de son passage sur les ondes de la chaîne 3, son collègue de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Brahim Boumzar, qui avait récemment exclu l’existence d’un manque de liquidités au niveau des bureaux de poste.
« Il existe bien un problème de liquidités au niveau des bureaux des postes où, depuis des semaines, de longues  queues  se forment dès l’entame du service devant les guichets », a confirmé, hier, l’invité de Souhila El Hachemi. Le ministre des Finances a expliqué que ce problème de liquidité est dû à « l’accumulation des pratiques » qui durent depuis plusieurs années, avant de promettre une « révolution de la gouvernance des banques ». Il y a quelques jours et sur le même canal, le ministre, Brahim Boumzar, avait réfuté un quelconque manque de liquidité dans les services postaux. « Il n’y a pas une crise de liquidités au niveau des centres postaux, mais une perturbation de celle-ci, en raison des mesures de prévention restrictives prises par les autorités du pays, afin d’endiguer la propagation de cette maladie mortelle, entre effectifs réduits et rétrécissement des déplacements », a-t-il dit en réponse à la question de la journaliste à ce sujet. Revenant, par ailleurs, à la réunion tripartite tenue samedi entre Gouvernement, partenaires sociaux et patrons, le ministre Benabderahmane, a confirmé le déblocage d’une bagatelle de 65,5 milliards de dinars pour assister les entreprises, publiques et privées confondues, impactées par la pandémie du coronavirus.
Le ministre des Finances, Ayman Benabderrahmane, a fait également savoir que d’autres dispositifs devraient suivre au profit de ces dernières, à la suite des travaux d’évaluation des comités d’experts installés, samedi, par le Premier ministre. « Notre souci est de préserver le capital de production de ces entreprises », a-t-il encore dit, affirmant que 1000 milliards de dinars et 10 milliards de dollars sont alloués en soutien à l’investissement productif, particulièrement celui destiné à contribuer à la substitution de produits importés. Samedi, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé que le dialogue avec les partenaires socio-économiques « est une condition sine qua non pour la réussite du processus de redressement du pays face aux incidences de la pandémie de Covid-19 ».
Brahim Oubellil

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