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MALGRÉ L’ABONDANCE DE L’OFFRE EN FORMATIONS : Les jeunes algériens en quête des métiers qui recrutent

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La place des Martyrs (Alger) a abrité, hier, des journées portes ouvertes sur la formation professionnelle afin d’informer le public, notamment les jeunes à la recherche d’une formation, sur les formations et les spécialités qui seront disponibles selon leurs niveaux au cours de cette rentrée professionnelle.
Organisées par la direction de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger, ces journées portes ouvertes ont pour objectif d’offrir aux jeunes, désirant se former, des spécialités selon leur niveau. En effet, plusieurs organismes et écoles de formations étaient présents, hier matin au niveau de la place des Martyrs pour participer à cet événement à l’image de l’Institut international de Managment (INSIM), l’Institut d’enseignement du commerce international (I.E.C.I), le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (FNAC).
Présent aussi à cet événement, le chef de service chargé de la formation continue et de partenariat, au niveau de la direction de la formation professionnelle de la wilaya d’Alger, Fadli Karim. Ce dernier nous a fait savoir que : «cette année, nous avons collaboré avec des entreprises qui sont aujourd’hui présentes ici et qui sont là pour présenter leurs offres aux jeunes à la recherche de formation ».
Pour sa part, Mezouar Mohamed Réda, chef de service du suivi des établissements, au niveau de la même direction, a souligné que l’objectif assigné, à travers l’organisation de ces portes ouvertes, est celui d’offrir aux jeunes des places d’apprentissages, soulignant, d’autre part, que de nouvelles formations sont proposées, cette année. Il s’agit, dit-il de formations qualifiantes dans le domaine de l’agronomie, des formations en apprentissage, aussi dans l’agro-alimentaire (contrôle de la qualité), dans la transformation industrielle (transformation du plastique).
Ceci dit, malgré ces initiatives faites par les autorités concernées pour sensibiliser les jeunes à la formation professionnelle, cela reste insuffisant, pour certains jeunes à la recherche d’une formation, rencontrés à Alger. Ces derniers disent aussi qu’il est difficile pour eux de trouver une formation qui leur permet de s’insérer dans la vie professionnelle, vu que certains établissements de formation professionnelle exigent des niveaux scolaires qui ne correspondent pas à leur niveau et leurs désirs pour choisir leurs spécialités. Salim, un chercheur d’une formation nous dira, à ce propos  : «Moi, par exemple, je voulais faire une formation d’électricien …et quand je me suis présenté au niveau de l’établissement de mon quartier pour faire mes inscriptions, ils m’ont exigé un certificat scolaire de 4ème année moyenne alors que j’ai quitté l’école en 3e année moyenne». Pour sa part, un autre jeune nous affirmera qu’il a eu des difficultés à trouver sa spécialité : «j’ai failli rater ma spécialité tellement que j’étais mal orienté au début », nous a-t-il confié.
Mehdi Isikioune

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