Plusieurs centaines de militaires britanniques sont arrivés au Mali pour rejoindre la force de maintien de la paix des Nations unies sur place, mission onusienne créée en 2013, en appuie à l’opération française Barkhane. Il est à rappeler que la force de maintien de la paix compte 14 000 soldats, entre policiers et personnels civils et a perdu, depuis son déploiement 227 de ses membres, tués, par dans des attaques terroristes..
La Grande-Bretagne a déjà déployé, dans le cadre de cette mission, des moyens logistiques au Sahel, en soutien de l’opération militaire française, Barkhane, avec trois hélicoptères de type Chinook et une centaine de personnes, selon des médias britanniques.
Londres annonce, jeudi dernier, qu’elle va « fournir des capacités de reconnaissance hautement spécialisées » a indiqué la mission britannique à l’Onu.
Plus précise, la même source a fait savoir que ces troupes « seront basées à Gao », dans le nord du Mali et que les effectifs « supplémentaires » sont pour l’essentiel « déjà arrivés au Mali », alors que le reste est attendu d’ici mardi prochain.
Il est à rappeler que le Premier ministre malien, Chef du gouvernement, Moctar Ouane, a affirmé le 16 novembre dernier, que la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, est l’une des principales priorités des autorités de transition malienne, déclarant que «la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (APR) figure en bonne place dans la Feuille de route de la transition » adoptée, a-t-il poursuivi « à l’issue des concertations nationales des 10, 11 et 12 septembre 2020 et elle demeurera une priorité pendant la transition ».
Le commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine (UA), Chergui, déclarait à la cérémonie d’ouverture de l’atelier du Groupe de soutien à la transition (GST), mercredi dernier, que « le « Mali est une nouvelle fois au rendez-vous de l’histoire et de l’épreuve » assurant que ce pays africain « ne sera pas seul dans la conduite de la Transition et la prise en charge des défis sécuritaire et socioéconomique » a précisé le responsable des questions de paix et de sécurité de l’Institution africaine,
Karima B.
