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Liberté de la presse et soutien aux médias : L’Algérie n’a aucune leçon à recevoir

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Lors de sa rationnelle et cyclique rencontre avec des représentants de la presse. Cet homme, pour qui la transparence et la communication sont des impératifs absolus, il ne saurait exister de sujets tabous.
Celui de la presse, en pleine « zone d’ombre » à cause de cette pandémie et des actuelles mutations technologiques, ne pouvait dès lors pas être ignoré. Ce qui est présenté comme étant des « restrictions dont souffriraient les médias, répond à la volonté du Président d’amener la presse et les journalistes, dont le métier a en effet eu tendance à se clochardiser, vers plus de professionnalisme. Il n’y aura donc pas de place, dans cette Algérie de demain, pour les fake-news, l’insulte et la diffamation. Intervenant lors de cette entrevue, avec des responsables de médias nationaux, le président Tebboune a déclaré « j’avais déjà évoqué le sujet de la liberté d’expression en Algérie et je me suis interrogé s’il existait un pays, de par le monde, à l’image de l’Algérie qui compte 180 quotidiens et près de 8.500 journalistes, outre le soutien de l’État au papier d’impression et la publicité dont bénéficient ces journaux pour se retrouver, à la fin, avec des articles truffés d’injures et d’atteintes à la sécurité publique ». Ces journaux, en dépit de tout ça, n’ont jamais été inquiétés ou sanctionnés commercialement, a ajouté le président de la République. Interrogé sur Khaled Drareni, condamné récemment à deux ans de prison ferme, le président Tebboune a expliqué qu’on ne pouvait trancher de l’inexistence de la liberté d’expression dans un pays en raison d’une personne « impliquée dans une affaire n’ayant aucune relation avec la presse », révélant, dans ce sens, qu’il n’existe aucun document prouvant sa relation avec la chaîne de télévision pour laquelle il prétend travailler » La liberté d’expression est consacrée « mais s’il existe une restriction, elle est imposée aux injures », a-t-il souligné, indiquant que la loi est applicable à tous dans le but de mettre un terme à l’anarchie. Et d’ajouter que « cette loi est la même qui s’applique en Europe. Aucune personne n’est incarcérée (en Algérie) pour un article qu’elle a rédigé ». « Nous interdisons les injures et les atteintes aux affaires relevant de la sécurité de l’État », a-t-il martelé. Dans la foulée, le Président a expliqué que les « mauvais points » dont est régulièrement « gratifiée » l’Algérie viennent de ces organismes rétifs aux changements salvateurs pour lesquels nous avons opté grâce au « hirak ». L’Algérie est « ciblée » par des parties qui tentent de saper sa stabilité, a-t-il poursuivi, faisant savoir que « les États ne nous attaquent pas frontalement mais chargent des organisations non gouvernementales de cette mission ».
Dans la foulée, et pour rester dans le même sujet, le chef de l’État a énuméré les nombreuses aides, directes et indirectes, accordées par l’État aux médias, la presse-papier notamment.
Ali Oussi

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