Le nouveau Secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haïtham Al-Ghaïs, a rendu hommage au rôle de l’Algérie au sein de l’OPEP. «Depuis son adhésion en 1969, et son accueil du premier sommet des dirigeants de l’Opep en 1975, l’Algérie a toujours soutenu le dialogue constructif à la convergence des points de vue entre les États membres dans tous les défis et crises que l’organisation a affrontés», a-t-il rappelé dans une interview diffusée, ce mardi soir, sur la chaîne de télévision publique algérienne. Mieux : «la pierre angulaire de l’accord Opep+ vient de la part de l’Algérie», a-t-il fait remarquer. Le SG de l’Opep a également soutenu que « l’accord d’Alger de 2016 avait des conséquences importantes pour les pays industriels et pétroliers, de par l’équilibre qu’il a garanti dans l’économie mondiale, en termes de stabilité des prix du pétrole.» Haïtham Al-Ghaïs a tenu à remercier le président Abdelmadjid Tebboune et le gouvernement algérien qui ont soutenu sa candidature à la tête de l’Opep. Le nouveau secrétaire général de l’OPEP, le Koweïtien Haïtham Al-Ghaïs, a été nommé lors de la réunion de l’OPEP en janvier dernier. Les sources spécialisées rappellent que Haïtham Al-Ghaïs possède une vaste expérience dans le travail pétrolier ainsi que dans les travaux du ministère koweïtien des Affaires étrangères. En 1990, il a été diplômé de l’Université de San Francisco en Californie avec un diplôme en sciences politiques. Les mêmes sources indiquent que Haïtham Al-Ghaïs parle couramment six langues, dont l’arabe, l’anglais, l’allemand, le portugais, l’espagnol et le français, et parle également chinois. Récemment, dans une interview accordée au journal koweïtien « Al -Raï », Al-Ghaïs a livré son analyse sur l’augmentation du prix du pétrole qui est, a-t-il dit, non seulement liée à la crise de l’Ukraine, mais aussi au manque de capacité de production de réserve dans le monde. Il a fait observer que l’OPEP n’est pas en concurrence avec la Russie, qui produit environ 10 millions de barils, ce qui représente 10% de la production mondiale par jour ; en d’autres termes 1 baril de pétrole sur 10 barils de pétrole produit quotidiennement vient de la Russie. La présence de la Russie est essentielle dans la coalition « OPEP + » pour réduire la production, a-t-il souligné.
M. R.
