Accueil L'EXPRESS Le procès en appel des frères Kouninef reporté au 23 décembre

Le procès en appel des frères Kouninef reporté au 23 décembre

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La cour d’Alger a décidé le report, au 23 décembre prochain, du procès en appel des frères Kouninef et de cadres de plusieurs ministères, impliqués tous dans des affaires de corruption. Ce report a été décidé suite à la contamination de certains avocats au nouveau coronavirus. Septembre dernier, le tribunal de Sidi-M’hamed avait condamné les frères Kouninef à des peines allant de 12 à 20 ans de prison ferme avec la saisie de leurs biens à l’intérieur et à l’extérieur du pays et des amendes de 8 millions de DA chacun. Les frères Réda, Abdelkader-Karim et Tarek-Noah Kouninef, ainsi que le gérant du groupe KouGC, Keddour Ben Tahar, sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont « trafic d’influence », « blanchiment d’argent », « obtention d’indus avantages », « détournement de fonciers et de concessions », et « non-respect des engagements contractuels dans la réalisation de projets publics ». Le gérant du groupe KouGC, dont les frères Kouninef sont les propriétaires, Keddour Ben Tahar a, quant à lui, été condamné à 8 ans de prison ferme. Leur sœur, Souad-Nour Kouninef (en fuite à l’étranger), a été condamnée à 20 ans de prison ferme, avec la saisie des biens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et une amende de 8 millions de DA. Le tribunal a ordonné le lancement d’un mandat d’arrêt international contre elle.

Oran : la mort de Bilal Khaloufi due à un acte de suicide
Le procureur de la République près le tribunal d’Arzew a affirmé, hier, que l’expertise du médecin légiste concernant la mort du nommé « Bilal Khaloufi » à l’intérieur du siège du quinzième arrondissement de la sûreté urbaine d’Oran, novembre dernier, a révélé qu’il s’agit d’un acte de « suicide ». Un communiqué rendu public par le même tribunal a précisé que « l’expertise du médecine légiste a conclu que le décès était la conséquence d’un acte de suicide en usant du cordon de son soulier sportif ». Le même communiqué a rappelé, en outre, qu’en date du 24 novembre dernier, « une enquête préliminaire a été ouverte par les services de la police judiciaire d’Oran sur les circonstances du décès de Khaloufi Bilal, en effectuant des examens matériels, tout en entendant toutes les parties ayant relation avec les faits, y compris le personnel de la sûreté concerné, qui était sur place au moment de l’incident, ainsi qu’une autopsie sur la dépouille du défunt ».

Cinq policiers mis en cause
L’enquête a révélé aussi, ajoute le communiqué, l’implication des agents de police, relevant de ladite sûreté, dans des faits liés à l’endommagement de l’outil utilisé dans l’acte de suicide, tout en ayant tenté de dissimuler les faits, ainsi que la falsification des véritables faits dans les registres officiels. La même source a également fait savoir qu’après la présentation des parties concernées, à savoir cinq employés de la police, devant le parquet le 15 décembre, ils ont été déférés devant le juge d’instruction du tribunal d’Arzew qui, après les avoir entendus lors de leur comparution, a ordonné la détention provisoire de quatre d’entre eux, alors qu’une policière a été placée sous contrôle judiciaire. Les mis en cause sont poursuivis, selon le même communiqué, pour les chefs d’accusation : faux et usage de faux dans des documents officiels, en y introduisant des modifications de manière à les vider de leur sens une fois avoir été achevés. Ils sont également poursuivis de crimes liés à « la détention arbitraire en dehors du cadre prévu par la loi dans des lieux désignés pour la détention des personnes arrêtées sans en informer l’autorité supérieure, d’occulter les traces du crime en changeant de lieu et en enlevant des pièces de leur lieu dans le but d’entraver le cours de la justice, de négligence entraînant la mort, ainsi que d’éluder la responsabilité civile et pénale en changeant d’endroits ».

Covid-19 : la Chine importera le vaccin BioNTech
Le chinois FosunPharma va importer, l’an prochain, au moins 100 millions de doses du vaccin de l’allemand BioNTech contre le nouveau coronavirus, alors même que Pékin met au point ses propres vaccins contre le Covid-19. Le vaccin de BioNTech, produit en collaboration avec l’américain Pfizer, a déjà reçu des autorisations de mise sur le marché dans plusieurs pays, notamment la Grande-Bretagne et les États-Unis, où il a commencé à être inoculé.
Des laboratoires chinois travaillent eux-aussi sur des vaccins expérimentaux qui ont commencé à être largement distribués dans le pays aux personnes les plus exposées, mais sans avoir encore reçu formellement le feu vert des autorités pour une mise sur le marché.
Dans un communiqué adressé mercredi à la Bourse de Hong Kong, FosunPharma précise que BioNTech lui fournira « pas moins de 100 millions de doses du vaccin contre le coronavirus pour la Chine continentale en 2021 ». FosunPharma payera 250 millions d’euros à titre d’avance pour la fourniture de 50 millions de doses, est-il précisé.
Les deux groupes se partageront les profits réalisés pour la vente du vaccin en Chine continentale ainsi qu’à Hong Kong et Macao, à hauteur des deux tiers pour Fosun et un tiers pour BioNTech.

5G : 50% des Algériens aux aguets
Ils sont la moitié (50%) des utilisateurs de smartphones en Algérie à avoir exprimé leur volonté de choisir la 5G dès qu’elle sera disponible sur le marché. C’est ce qu’ont révélé les résultats d’une enquête menée par Ahmed Reda Berrah, architecte du ConsumerLab d’Ericsson, cité par l’APS. Ericsson  a présenté, ce mardi, lors d’une conférence en format virtuel, en raison de la crise sanitaire, une étude sur les avis des utilisateurs algériens sur l’ultra haut débit mobile 5G et leur attente vis-à-vis de cette nouvelle technologie.
L’étude a révélé que « la majorité des personnes interrogées s’attendent à ce que cette technologie soit déployée d’ici quatre années maximum en Algérie ». « Sur l’ensemble des utilisateurs de smartphones consultés, plus de 50% changeront d’opérateur si le leur ne leur offre pas la 5G dans les six mois après son lancement », détaille les termes de l’enquête.

Le tennisman algérien Aymen Ikhlef radié à vie
Le joueur algérien Aymen Ikhlef a été radié à vie, après qu’une enquête de l’Unité d’intégrité du tennis (TIU) a découvert de « multiples violations » des règles du programme anticorruption du tennis (TACP) par le tennisman, a annoncé la TIU sur son site web. Outre la suspension à vie, le joueur de 23 ans a également été condamné à payer une amende de 100.000 dollars.  »L’affaire disciplinaire a été entendue par l’agent d’audience anticorruption Richard McLaren. Il a conclu qu’Ikhlef avait commis 10 violations du TACP. La sanction ultérieure signifie qu’à partir du 11 décembre 2020, le joueur est définitivement interdit de jouer ou d’assister à tout événement de tennis autorisé par les instances dirigeantes du tennis », a écrit la même source. Ikhlef a été reconnu coupable de « quatre cas de trucage de match, de deux cas de sollicitation d’autres joueurs pour qu’ils n’utilisent pas leurs meilleurs efforts, de trois cas de non-signalement d’une approche corrompue et d’une accusation de ne pas avoir coopéré avec l’enquête TIU ». Ces matchs, dans lesquels Ikhlef était impliqué, ont été disputés dans des tournois internationaux (Futures, ndlr) à titre personnel et non avec l’équipe nationale. La TIU n’a pas précisé les tournois et les lieux de leur déroulement.

L’USTHB présente une plateforme numérique d’inscription
Une plateforme numérique dédiée à l’insertion professionnelle des étudiants a été présentée, hier, à l’Université des sciences et des technologies Houari- Boumediène (USTHB) à Alger.
Inscrite dans le cadre des projets du Programme d’appui à l’adéquation formation-emploi-qualification (AFEQ), financé par l’Union européenne, la plateforme qui sera utilisée incessamment par l’USTHB est un Système d’information de gestion de l’insertion professionnelle des étudiants (SIGIPE), a-t-on expliqué lors d’une cérémonie de présentation.
La plateforme va gérer tout ce qui est en rapport avec les stages des étudiants et en même temps permettra de développer en eux l’esprit entrepreneurial, selon les explications des initiateurs.
Lancé en novembre de l’année 2017, ce projet qui est arrivé à sa phase finale, est un projet multisectoriel.
Il concerne les secteurs de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’enseignement supérieur. Son coût est de 11 millions d’euros, a-t-on indiqué.

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