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LE PRÉSIDENT SONNE LA MOBILISATION CONTRE LES RISQUES DE CATASTROPHES : « Soyez prêts pour parer à toute urgence »

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L’Algérie est exposée à plusieurs risques de catastrophes naturelles ou autres. Les récentes inondations ayant touché plusieurs wilayas du pays en sont la parfaite illustration.

Les mauvais souvenirs de la tragédie de Bab El-Oued en 2001 avaient alors ressurgi. Il faut savoir que pas moins de 800 villes à travers le territoire national sont exposées aux risques d’inondations. Le pays se situe également dans une zone connue pour son intense activité sismique. Là aussi le séisme dévastateur de Boumerdès en 2003 est encore dans les esprits. Ce ne sont pourtant que quelques risques parmi d’autres auxquels l’Algérie est confrontée. Elle est exposée aux risques environnementaux et climatiques comme les risques de marées noires sur les 1200 km de côte, et les feux de forêt entre autres ainsi qu’à des risques de catastrophes naturelles telles que celles déja citées. Et non seulement puisque le pays devrait également se prémunir des risques dits émergents, notamment les risques climatiques extrêmes, le risque cybernétique, le risque spatial, le risque d’acridiens et le risque biotechnologique ». Quant aux dégâts matériels et humains, ils sont également énormes.
Conscient de la nécessité d’adopter une approche anticipative pour faire face aux différentes catastrophes, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a enjoint aux walis, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, d’actualiser tous les six mois les listes des moyens, matériels et humains, d’intervention en cas de catastrophes afin d’éviter toute entrave aux opérations d’intervention et d’ouverture des voies et des routes et, partant, le sauvetage des vies ».  Dans ses orientations concernant le projet de loi portant règles de prévention, d’intervention et de limitation des risques liés aux catastrophes dans le cadre du développement durable, le président de la République a mis l’accent sur « l’importance extrême des opérations proactives et de la veille permanente, en conformité avec l’élaboration de plans bien définis pour faire face à toutes les situations de catastrophes, quelle qu’en soit la nature ».
Ce projet de loi a été examiné par le Gouvernement, rappelle-t-on, le 31 mai dernier. Il abroge et remplace la loi n 04-20 du 25 décembre 2004 et vise à remédier aux insuffisances constatées dans le cadre de la mise en œuvre de ladite loi, à l’adapter aux nouveaux engagements internationaux en la matière, notamment l’accord de Paris sur les changements climatiques de 2015 et le cadre de Sendai de 2015 et à prendre en charge de nouveau enjeux, dont les risques liés aux risques climatiques extrêmes, biotechnologiques, cybernétiques et acridiens ». Le texte en question consacre une nouvelle démarche proactive en la matière qui s’articule essentiellement sur la consolidation de la dimension préventive, qui permet de réduire sensiblement les risques des catastrophes et de leurs impacts, notamment à travers le renforcement des actions d’information, de communication, de sensibilisation et de formation, en sus du renforcement des capacités de résilience et d’intervention, en s’appuyant notamment sur un programme national de recherche scientifique et de développement technologique en la matière ».
Il y a lieu de souligner qu’en plus des pertes humaines, et rien qu’à cause des catastrophes naturelles le Trésor public a perdu quelques 3500 milliards de dinars, dus aux dégâts sur les infrastructures de l’État et de ses biens, selon les données avancées récemment par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad.
Brahim O.

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