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Le président sahraoui, SG du Front Polisario Brahim Ghali : L’édification des territoires libérés une affirmation de la souveraineté nationale

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L’édification des territoires sahraouis libérés est «une affirmation de la souveraineté» de l’État sahraoui sur ses territoires, a déclaré le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali. «Notre présence dans nos territoires libérés a toujours été précieuse et (représente) un défi face aux difficultés et aux convoitises» du colonisateur, a déclaré Brahim Ghali.
L’affirmation de la souveraineté de l’État sahraoui «exige» aussi «des mesures et des décisions» pour édifier d’autres endroits dans les territoires libérés, a indiqué Brahim Ghali au cours d’une réunion qu’il a présidée dans la ville libérée de Tifariti, en présence des membres du Bureau permanent du secrétariat national du Front Polisario et des membres du gouvernement de l’État sahraoui. Brahim Ghali a affirmé que «la construction de l’infrastructure de l’État sahraoui n’était pas «temporaire» car elle est destinée à la génération future de sahraouis qui devra en tirer profit en jouissant de leur pleine souveraineté dans leur pays indépendant et libre malgré les difficultés et obstacles. Inscrit depuis 1966 à la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France. Le front Polisario a récemment appelé la communauté internationale et l’ONU à jouer «un rôle décisif» pour trouver une solution juste et définitive à la question sahraouie, à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, dénonçant l’exploitation par le Maroc de la situation actuelle marquée par le blocage du processus politique pour «intensifier et généraliser la répression abjecte» contre le peuple sahraoui. Il a dénoncé «l’exploitation de la situation actuelle par l’occupant marocain pour intensifier et généraliser la répression abjecte contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés». Il a mis à nu les pratiques du pillage des richesses et ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc et ses alliés», exhortant «la communauté internationale et l’ONU en premier lieu à jouer un rôle décisif pour amener le Maroc à cesser ses plans démesurés» qui menacent «l’avenir de la paix, de la stabilité et de la coexistence dans la région», ce qui témoigne de «l’irresponsabilité du régime marocain (Makhzen) et de l’absence de clairvoyance chez ses alliés». De son côté , l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Abdelkader Taleb Omar, a mis en garde contre l’inaction de l’ONU face aux dépassements du régime marocain et ses tentatives répétées de dévier la cause sahraouie de son processus de décolonisation. Dans une déclaration en marge de sa rencontre avec le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid au siège du parti, le diplomate sahraoui a indiqué que «la situation au Sahara occidental est dans l’impasse, du fait des entraves marocaines et de l’inertie de l’ONU». «Le Maroc veut dévier la cause sahraouie de son processus naturel qu’est la décolonisation, et l’impliquer dans des conflits internationaux», a-t-il ajouté, précisant que «toute déviation entamerait la crédibilité de l’ONU et du Conseil de sécurité». «Le peuple sahraoui poursuivra sa lutte jusqu’à l’indépendance», a poursuivi le diplomate sahraoui qui a tenu à exprimer sa satisfaction du consensus en Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, saluant les positions de la classe politique, notamment du parti El-Moustakbal. «Nous sommes fiers de voir la classe politique en Algérie unie autour de la justesse du droit du peuple sahraoui à son autodétermination», a-t-il ajouté.
Mokhtar Bendib

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