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LE NOMBRE DE PERSONNES MENACÉES DE FAMINE DOUBLERA AVANT LA FIN DE 2020 : Le PAM de l’ONU alerte sur une « catastrophe humanitaire »

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La pandémie du coronavirus risque de provoquer, en raison de ses répercussions économiques et sociales gravissimes à travers le monde, l’augmentation de nombre des personnes menacées par la famine, notamment dans les régions déjà affectées, atteignant plus de 250 millions d’ici la fin de 2020, dans le monde. C’est le cri d’alarme lancé par le Programme alimentaire mondial (PAM), en prévenant que le monde s’achemine, d’ici la fin de l’année en cours, vers une «catastrophe humanitaire» si les efforts pour éviter ce scénario dramatique en raison du Covid 19, tardent à se manifester. Pour le PAM, le nombre de personnes, souffrant de la faim dans le monde, pourraient doubler à cause de la pandémie du Covid-19, « atteignant plus de 250 millions d’ici la fin de l’année 2020 » averti cette organisme des Nations-unies (ONU), allant jusqu’ à évoquer un risque imminent d’une « catastrophe humanitaire ». Alors que la maladie a causé plus de 170 000 morts à travers le monde ; sans compter le nombre très élevé de cas contaminés, la pandémie continue de sévir et risque de connaître un rythme accéléré, notamment dans des régions et des pays, ayant été épargné à ce jour par le scénario catastrophique du covid-19 aux États-Unis, ou celui d’Italie, d’Espagne ou de la France. Les régions et pays déjà fortement vulnérables par les conditions socio-économiques, notamment de pays africains, la fragilité du système de santé en plus de la famine qui persistent sur notre continent, ces pays s’ils ne connaîtront pas une évolution dangereuse du Covid -19, se verront plonger dans une autre catastrophe ; la famine et la hausse vertigineuse du nombre de personnes vulnérables, à cause du recul des activités économiques sur le plan local, en raison de son recul sur la scène internationale, dans le cadre de la lutte contre la propagation du Virus. Si les pays riches ont été fortement secoués par la propagation du coronavirus, le covid-19, causant un nombre important de victimes et de personnes hospitalisées, dépassant de très loin les capacités des systèmes de santé de ces pays, l’arrêt complet ou partiel de l’activité économique a davantage compliqué une situation sanitaire déjà difficile, une crise économique se déssine à l’horizon, ce qui pousse ces pays à être frileux dans leurs actions de solidarité dans la lutte contre le covid-19, dans les régions et pays les plus vulnérables. Alors que l’opinion internationale bien avant celle locale, notamment en Afrique, espéraient voire le G20, ou le G7 et les organismes financiers internationaux, (FMI, Banque Mondiale) apporter un soutien effectif autant efficace dans leur action mondiale contre le Covid-19, par l’effacement des dettes ou leur remboursement reporté sans intérêts, la réalité a encore une fois était bien là pour rappeler que le gain et le maintien de la mainmise sur des pays endetté est la règle d’or, de pays riches, du FMI et autres organismes financiers mondiaux. Alors que malgré le Covid-19, les pays riches ont à maintes reprises revue à la baisse ou renoncer à leurs engagements en matière de soutien au développement des pays pauvres, en plus de payer les frais des changements climatiques dûs à leurs intenses activités économiques, causant désertifications, sécheresse, déséquilibres des écosystèmes aux conséquences gravissimes sur des pays pauvres dont ceux situés à l’hémisphère Sud, ils affichent la même frilosité en ces temps du coronavirus. Dans ses déclarations à l’agence russe Spoutnik, le PDG de Cisco Consulting, un cabinet d’actuariat spécialisé dans le conseil financier à l’Afrique, créé en 2009, Abdou Cissé réclamait une annulation pure et simple de la dette des États africains, en soulignant que « sans cela, les pays africains ne pourront pas disposer de la marge budgétaire nécessaire pour affronter la crise du coronavirus ». Cet expert africain affirme plus loin dans ses déclarations que «la pression que le FMI, la Banque mondiale et la France nous ont mise (sur les pays africains : NDLR) depuis les années 1960 est tellement grande que nous n’avons plus le pouvoir de rien » et d’ajouter que « c’est le moment de tout remettre à plat et d’avoir une discussion d’expert à expert pour lever les barrières » avant de conclure qu’ « en cela, oui, nos ministres des Finances ont eu raison de réclamer l’annulation pure et simple de la dette!» a précisé Abdou Cissé.

Karima Bennour

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