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LE MINISTRE DE LA JUSTICE DÉVOILE LES CONCLUSIONS DE L’AUTOPSIE : « Hakim Debbazi est décédé à l’hôpital de mort naturelle »

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En levant le voile sur les conclusions du rapport d’autopsie qui a été réalisé sur le corps du défunt Hakim Debbazi, -55 ans et père de trois enfants- détenu à la prison de Koléa à Tipaza, le ministre de la Justice, gardes Seaux, Abderrachid Tabi, veut faire éclater la vérité et de-là couper court aux spéculations. Mais aussi et surtout « clouer le bec » à ceux qui « instrumentalisent cette  affaire ».
Dans ce contexte, le ministre de la Justice garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, lors d’une séance plénière consacrée au projet de loi relative aux modalités de saisine et de renvoi devant la Cour constitutionnelle, a expliqué les causes de la mort du détenu Hakim Debbazi qui remontre à la mi-avril dernier.
Selon les explications d’Abderrachid Tabi qui se réfère aux conclusions d’un rapport d’autopsie réalisé sur le corps du défunt qui était en détention à la prison de Koléa, Hakim Debbazi « est tombé malade le 17 avril ». Suite à quoi, le détenu « a été transféré le même jour à l’hôpital de Béni Messous », à Alger. Fort malheureusement, le patient a succombé à sa maladie et est décédé « dans l’enceinte de l’hôpital, et non pas en prison (Koléa, ndlr), trois jours après son admission ». Procédure exige, poursuit Tabi ses explications, il a ordonné une autopsie sur le corps du défunt et laquelle était réalisée par un médecin légiste.
Après avoir procédé, le 25 avril le médecin légiste « a remis un rapport d’autopsie de 5 pages, signé par un professeur de l’hôpital de Béni Messous ». Trois jours plus tard, soit le 28 du même mois, le procureur de la République près le tribunal de Hadjout (commune de résidence du défunt)-sur ordre du ministre- s’est rendu auprès de la famille du Debbazi, où il a rencontré l’épouse et les enfants du défunt. Outre le devoir de présenter les condoléances des autorités judiciaires,  le Procureur « a remis une copie du rapport médical » sur la cause du décès à la famille du défunt détenu.

Concernant la qualité du défunt, le ministre Tabi a affirmé que le détenu était « un militant » d’un parti politique non-agréé, et lequel étais emprisonné pour avoir « porté atteinte » aux institutions de la République.
À ce propos, Tabi a dénoncé l’instrumentalisation de qui présumé être une « affaire politique ». « Nous sommes à l’aise avec ce cas (le défunt détenu, ndlr), car il a été traité correctement. Cinq pages du rapport médical résultent que la mort était naturelle», affirme le ministre Tabi.
Farid G.

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