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LA VICE-MINISTRE SUD-AFRICAINE DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL, PAMELA TSHWETE : « Nous accompagnons le combat sahraoui jusqu’à la victoire finale »

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La vice-ministre sud-africaine du Développement social, Pamela Tshwete, membre du congrès national africain (ANC) fondé par Nelson Mandela et ses camarades dans leur lutte contre le système d’apartheid en Afrique du sud a affirmé, à partir d’Alger, que « le soutien indéfectible de son pays au juste combat du Front Polisario jusqu’à la victoire contre l’occupation marocaine au Sahara occidental ». Animant avec les membres de la délégation de femmes sud-africaines une conférence de presse, à Alger, après leur retour des camps des réfugiés sahraouis, où elles ont été invitées aux travaux, du 18 au 20 juin derniers du 9eme congrès de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Mme Pamela Tshwete, s’est dite, mardi, outrée et en colère de voire qu’ « il y a encore toute un peuple qui vit dans des camps de réfugiés et dans des territoires occupés et n’est pas en mesure d’engranger les bénéfices de ses droits fondamentaux, dont le droit à vivre libre et indépendant sur ses terres, le Sahara occidental ». « C’est une honte! » s’indigne celle qui a eu un parcours de militante dans le combat libérateur du peuple sud-africain contre le système politique d’apartheid, qui bénéficiait, « de soutiens de pays occidentaux, d’Israêl et du Maroc » rappelle avec insistance, Pamela Tshwete. Des soutiens qui n’ont pas été d’un grand secours à l’Apartheid, qui par le combat persistant et des sacrifices des Sud –africains ainsi que le soutien de pays, citant particulièrement l’Algérie, que le monde a assisté encore une fois « à la libération d’un peuple » comme nombreux avant le peuple sud-africain ont mis en branle le colonialisme, et d’affirmer ce pourquoi « il est important de rester ferme dans le soutien aux causes justes et aux peuples colonisés, le Palestinien et Sahraoui ». Affirmant que « nous restons engagés pour une meilleure Afrique et un meilleur monde débarrassé des chaînes du colonialisme » notamment en Afrique, la conférencière rappelle que « notre continent n’a pas achevé sa décolonisation tant que le peuple sahraoui est privé de son droit à l’autodétermination », comme le dicte la légalité internationale et aussi les lois et les leçons de l’Histoire des peuples ayant combattu pour en finir avec la domination coloniale, la vice-ministre sud-africaine Pamela Tshwete a réaffirmé «l’engagement continu de Pretoria pour libérer le continent africain des chaînes du colonialisme ». Lors de cette conférence de presse, organisée, par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mme Tshwete a déclaré, à partir d’Alger, dans ses réponses aux questions des médias « Nous réaffirmons, au nom du leadership des membres du congrès de la Ligue des femmes africaines et du peuple d’Afrique du Sud notre soutien à l’autodétermination au Sahara occidental ». « L’UA doit faire respecter son Acte constitutif par le Maroc qui l’a paraphé pour adhérer cette institution africaine dont la RASD est membre fondateur et à part entière » Par sa déclaration « il est important de rester ferme dans le soutien aux causes justes », elle dira plus loin, que la primauté de la force du droit international sur d’autres considérations, est de mise, pour la préservation de la paix et la sécurité, notamment sur notre continent. Une fermeté dont l’Algérie « a fait preuve » dira la vice-ministre sud-africaine, « en décidant souverainement de suspendre l’Accord d’amitié et de Coopération avec l’Espagne », lequel pays, rappelle l’une des membres du congrès de la Ligue des femmes africaines et du peuple d’Afrique du Sud « avait trahi en 1975 le peuple sahraoui, en renonçant à l’achèvement du processus de décolonisation et ouvrant par-là la voie à l’occupation marocaine ». Rappelant que son pays avait, il y a peu pris la décision de saisir un bateau acheminant le phosphate spolié par l’occupant marocain des territoires sahraouis occupé, elle dira qu’il « est important de soutenir le peuple sahraoui par tous les moyens, comme ce fut le cas du soutien que nous avons eu lors de notre combat contre l’apartheid » . Pointant du doigt la persistance du Maroc à tourner le dos aux droits légitimes du peuple sahraoui et à la légalité internationale , elle explique que c’est en raison de cette posture que Rabat « manœuvre manipule et distille sa propagande » avec le soutien « de certains lobbies de la Francafrique » au profit des « intérêts de grandes puissances » et de rappeler les tentatives visant à faire admettre l’entité sioniste au sein de l’Union africaine, en vue avertit-elle « de semer la désunion » dans les rangs et miner le travail de l’institutions africaine, dans l’intérêt des peuples africains. Magdeline Mounsami l’avocate et ex-député, présidente de l’institution pour la justice et membre active à l’association sud-africaine de soutien au peuple sahraoui a déclaré, dans son intervention que « Nous condamnons la normalisation des relations entre le Maroc et Israël » deux systèmes coloniaux, l’un au Sahara occidental et l’autre en Palestine. Appelant l’Union africaine (UA) à faire respecter les textes de son Acte constitutif par le Maroc, qui l’a paraphé pour son adhésion à l’UA, « dont la République arabe sahraouie démocratique est membre fondateur et à part entière », a-t-elle précisé. Réaffirmant la justesse de la lutte du peuple sahraoui et de son représentant, unique et légitime le Front Polisario, Magdeline Mounsami a pointé du doigt la responsabilité du Conseil de sécurité dans « l’inachèvement à ce jour du processus de décolonisation au Sahara occidental » et donc a-t-elle ajouté « sa responsabilité des souffrances du peuple sahraoui du fait de l’occupation marocaine, notamment les sahraouis des territoires occupés subissant les pires exactions ». Poursuivant, elle appelle avec fermeté « à l’élargissement du mandat de la mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso) » à l’exemple des autres missions déployées par l’ONU dans différentes régions du monde, sans manquer de dénoncer « la politique de deux poids deux mesures de la communauté internationale ». Concluant, la vice-ministre sudafricaine du Développement social, Pamela Tshwete a affirmé «nous accompagnons le combat sahraoui jusqu’à la victoire finale ». Karima Benour

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