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«La musique en résilience» : Le secrétaire d’état chargé de la production culturelle participe au séminaire virtuel

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Le secrétaire d’état chargé de la production culturelle Salim Dada a pris part vendredi au séminaire virtuel  » La musique en résilience » organisé par le bureau du Maghreb de l’Unesco dans le cadre du programme « ResiliArt » sur la situation de l’artiste en temps de crises et de confinement sanitaire et sécuritaire.
Salim Dada a intervenu lors d’un panel dédié à « L’impulsion de la création musicale après la crise du coronavirus » réunissant les artistes Imed Alibi (Tunisie), Fayçal Azizi (Maroc), la chanteuse mauritanienne Malouma Mint El Meidah, le directeur du Festival de jazz de Tanger Moulay Ahmed Alami, le responsable au bureau du Maghreb de l’Unesco Karim Hendili et Zainab Guedira directrice de la fondation culturelle Hiba coorganisateur de l’événement. Lors de son intervention Salim Dada a fait un exposé sur les initiatives du ministère algérien de la Culture pour préserver une activité culturelle en temps de pandémie de coronavirus et sur les dispositions prises pour accompagner les artistes, particulièrement ceux dont les activités sont à l’arrêt du fait de la pandémie. Le secrétaire d’Etat chargé de la production culturelle est également revenu sur le travail d’institutions comme l’Office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda) et le Conseil national des arts et des lettres (Cnal) ainsi que sur les dispositions du le décret exécutif 14-69 du 9 février 2014 fixant l’assiette, le taux de cotisation et les prestations de sécurité sociale auxquelles ouvrent droit les artistes et les auteurs.
Pour plusieurs participants la crise du coronavirus n’a fait que mettre à nu « une situation très fragile vécue par les artistes maghrébins et africains depuis de nombreuses années », notant que cette pandémie a révélé « que le produit culturel est une nécessité dans la vie quotidienne ». Les artistes de ce panel voient en cette crise une occasion de restructurer ce secteur et d’établir un « dialogue sérieux sur le statut de l’artiste », dialogue « déjà entamé récemment en Algérie, au Maroc et en Tunisie », sur la rémunération des artistes et une décentralisation des manifestations. Les participants à ce panel ont débattu des possibilités de créer un marché local de l’art ou de promouvoir la production locale dans le marché international à travers des efforts « d’exportation du produit culturel, un accompagnement des artistes par une diplomatie culturelle, des festivals de renommée internationale ou encore un accompagnement des initiatives et projets indépendants dans les industries culturelles ».
Salim Dada a également abordé la nécessité de préserver et valoriser le patrimoine culturel de chaque pays, véhiculant l’image de marque de la culture locale, et d’éviter la folklorisation du patrimoine. Dans le cadre de l’initiative « RésiliArt », lancée le 15 avril dernier par l’Unesco, le secrétariat d’Etat chargé de la production culturelle avait lancé des consultation avec des artistes algériens sur le statut de l’artiste en temps de crise (Covid-19), dans le cadre des préparatifs de l’Atelier consacré au projet de loi sur le statut de l’artiste.
A. E. T.

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