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La Confédération des syndicats algériens verra bientôt le jour : Le dossier d’agrément déposé le 12 novembre prochain

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Alors que la Confédération des syndicats algériens (CSA) tiendra le 10 novembre prochain son assemblée constitutive, le dossier d’agrément sera, quant à lui, déposé le 12 du mois en cours auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. La création de la Confédération des syndicats algériens (CSA) qui regroupe 13 formations syndicales représentant le secteur de la Fonction publique se précise. En effet, après plus de deux ans de négociations, les organisations syndicales autonomes se sont finalement entendues à concrétiser le projet sur le terrain. Ainsi, s’apprêtant à déposer le dossier d’agrément de la Confédération pour le 12 novembre prochain, auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, les syndicats autonomes devront, deux jours auparavant (10 novembre, Ndlr), tenir l’assemblée constitutive.
Selon Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), «  la future Confédération sera composée de 13 syndicats autonomes, dont chacun sera représenté par 3 membres au sein de l’assemblée générale ». Ainsi, selon les explications du président du Satef «  la Confédération sera composée d’un total de 39 membres qui vont former l’assemblée générale constitutive ». Pour sa part, le porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour a affirmé que le retard accusé dans l’achèvement du dossier et son dépôt est essentiellement dû aux négociations entre les différents syndicats, qui visaient à « éviter les malentendus entre les syndicats ». «  Nous avons travaillé d’arrache-pied pour mieux se préparer et éviter les erreurs du passé », a-t-il déclaré, en précisant que « la porte reste ouverte à d’autres entités syndicales désirant rejoindre la Confédération dans le futur».
Par ailleurs, il faut savoir que le projet de constituer cette Confédération des syndicats autonomes a commencé au mois de juin 2016, où la contestation battait son plein autour de la suppression de la retraite anticipée.
Depuis cette date, plusieurs réunions, pour baliser le terrain et pour essayer de régler les différends entre les syndicats, ont eu lieu. Comme il fallait s’y attendre, la question du leadership a justement constitué le principal défi devant les formations syndicales.
Pour régler la problématique, il a été décidé que la présidence de la Confédération sera sous forme tournante. Néanmoins, ce cadre réglementaire sera appelé à changer vers l’élection d’un conseil national et l’élection d’un président après l’obtention de l’agrément et la tenue d’un congrès constitutif. Notons que la décision de créer une Confédération vise, selon les différents syndicalistes, à créer une deuxième centrale syndicale qui peut faire le poids devant l’Ugta, surtout que les syndicats autonomes ont toujours été exclus de la réunion de la tripartite qui, traditionnellement, ne regroupe que le Gouvernement, le Patronat et l’Ugta.
À noter enfin, que les syndicats se sont montrés conscients que l’acquisition de l’agrément est loin d’être gagnée. Toutefois, ils ont affirmé que le ministère du Travail est dans l’obligation de respecter les conventions internationales ratifiées par l’Algérie en matière de protection des libertés syndicales.
Lamia Boufassa

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