Accueil RÉGIONS Jijel : La réserve maritime de Taza « mérite recherche et suivi « 

Jijel : La réserve maritime de Taza « mérite recherche et suivi « 

0

La réserve maritime de Taza, dans la wilaya de Jijel, renferme une importante et riche biodiversité qui « mérite l’engagement de travaux de recherche et de suivi par les spécialistes », a affirmé jeudi à Jijel l’expert écologue Sami Ben Haj.

Approché par l’APS sur le site du Grand Phare en marge de journées de formation organisées par le Parc national de Taza, cet expert, également président de l’ONG Initiative Petites Iles de Méditerranée-Marseille (France), a souligné qu' »un bon travail est accompli au sein de cette réserve pour la préservation de la biodiversité de cette aire qui mérite l’engagement de travaux de recherche et de suivi par les spécialistes ». Selon le même expert, l’accent a été porté durant cette rencontre sur la plante marine posidonie qui est l’espèce la plus importante de la flore marine de la Méditerranée et de la réserve de Taza pour l’oxygène qu’elle fournit et pour sa capacité à ancrer le sol grâce à ses racines. Il a également relevé que les données préliminaires concernant cette plante au niveau de la bade côtière de cette réserve indiquent sa présence avec force ce qui crée un environnement favorable pour la multiplication de plusieurs espèces de poissons. Il a toutefois estimé que pour connaitre l’état de santé de cette plante, il est nécessaire de prélever des échantillons et de les étudier.
De son côté, Walid Belkacem, membre de l’association méditerranéenne des activités écologiques de Tunisie et spécialiste de la plante posidonie, a souligné que cette plante dont l’importance est d’offrir un abri pour la reproduction des poissons est devenue menacée par la surpêche et la pollution. Il a en outre considéré que la situation diffère quelque peu dans la réserve de Taza où cette plante est présente densément permettant l’existence d’un grand nombre d’espèces de poisson d’où la nécessité de la préserver pour favoriser l’équilibre écologique de la région. Lilia Boudouhane, directrice du parc de Taza, a inscrit cette formation dans le cadre de la gestion durable des zones côtières et des iles protégées. L’objectif recherché, a-t-elle ajouté, est de favoriser les échanges d’expériences au niveau des aires terrestres et maritimes de la réserve, et de se déplacer vers les îles de la réserve pour en étudier la situation écologique après la fin de la période estivale et en mesurer l’impact.

Article précédentPakistan : Les maladies rôdent après les inondations
Article suivantZones industrielles de Djerma et Ain Yagout (Batna) : Bientôt une station mobile de transformation d’électricité