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Il franchit le pas Rubican de la « haute trahison» en faisant appel à un bureau de lobbiyistes proches du président US L’ultime tentation de Haddad

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Gorgé d’outrecuidance et d’inconscience, l’oligarque Ali Hadad ne semble reculer devant aucune initiative pour tenter de se sortir de ce mauvais pas, quitte à nuire très sérieusement aux intérêts de son propre pays, l’Algérie.

Pour preuve, nous apprenons que l’ancien président du FCE aurait conclu un accord avec un bureau d’affaires versé dans les questions de lobbying proche de Donald Trump himself, pour la bagatelle de pas moins de 10 millions de dollars. La mission, sans doute impossible, d’une année, ne saurait même pas consister à redorer le blason de cet homme qui a œuvré systématiquement à piller les ressources financières du pays. Face au caractère surréaliste et impossible de cette mission, on se surprend même à supposer qu’à travers cet accord secret Haddad cherche peut-être à forcer la main à l’Algérie et à sa justice. Ce qui expliquerait en grande partie l’importance de cette somme versée en monnaie forte. A croire que Haddad se plait à ressembler à cette célèbre grenouille de l’une des fables de La Fontaine. Grandi bien trop vite, mais uniquement dopé à l’hélium, celui qui pouvait contrôler les faits et gestes de la plupart des ministres de la fin de règne de Bouteflika, ce véritable « roi des artifices, ce géant aux pieds d’argile, ne semble pas avoir encore pris pleinement conscience de sa brusque et salvatrice chute. Entré par effraction dans la cour des grands, voilà que cet homme donne l’air de continuer à caresser son intouchable rêve « icarien ». Dans cet ironique cas de figure, au lieu de perdre ses ailes en tentant de prendre quelques envols en direction du soleil, Haddad ne semble même pas avoir compris que sa période faste est bel et bien révolue. Condamné à revenir évoluer au ras des pâquerettes, un peu à l’image de son inqualifiable parler, il vient de mettre en branle une pathétique tentative, qui montre à quel point le « casting » de départ était mal ficelé. Le choix de ce bonhomme pour camper un rôle autrement plus grand que son costard, le place en faux des manœuvres délicates qu’il vient d’entreprendre et dont il ne comprend même pas le sens, ni la portée. Haddad n’a jamais été ce capitaine de l’industrie que d’aucuns ont essayé de nous faire accroire, ce « man self made, un peu à l’américaine. Sa tentative de recourir à du très coûteux lobbying est donc aussi vaine que pathétique. Généreusement nourri aux mamelles des marchés publics, qui plus est extrêmes surévalués, et dont les délais de réalisation n’étaient que peu ou prou respectés, Haddad incarne le parfait parasite qui croît et prospère aux crochets de l’argent public, sans y trouver aucun mérite. Au point de se faire coincer comme un misérable voleur de poules aux frontières avec la Tunisie. Ce qu’il risque de faire aujourd’hui, donc, c’est de gaspiller une partie de cet argent sans doute planqué à l’étranger, et que l’Algérie œuvre à récupérer par tous les moyens. Au reste, l’histoire retiendra que c’est avec l’actuel chef de l’Etat, que les seules et premières attaques frontales avaient été lancées contre le chef de file des oligarques. La contre-offensive médiatico-politique qui en avait résulté, ne pouvait se mesurer qu’à l’aune de la bassesse des attaques menées contre celui que le peuple allait choisir comme futur président, et dont l’insigne mérite est d’avoir osé mettre un terme aux incommensurables et immérités privilèges dont jouissait cette inénarrable « bande ».
Ainsi donc, le pétard mouillé de Haddad peut même être assimilé à de la haute trahison et à une sorte de collaboration avec des parties étrangères qui ne nous veulent pas que du bien. Ce énième faux pas du chef de file des oligarques trahit à coup sûr l’état de profonde prostration de celui qui se permettait de « narguer » les citoyens avec ses avantages, ses privilèges, et son incommensurable richesse…
Mohamed Abdoun

Quand le chef du FCE se faisait « protéger » par des éléments de l’ANP
En date du 15 avril 2011 une base de vie d’éléments travaillant pour le compte de l’ETRHB, la société d’Ali Haddad, implantée à Yakouren, protégée par des éléments de l’ANP se faisait attaquer par une bande de criminels terroristes. Le bilan est tout aussi triste que lourd : pas moins de quatorze militaires y ont en effet perdu la vie. Lors du procès lié à cette « affaire, à la suite de laquelle il était apparu qu’une base-vie civile était anormalement et illégalement protégée par des militaires, le témoignage fait par un officier rescapé avait permis de découvrir que c’est sur instructions d’un général, aujourd’hui en prison, et jouissant de très hautes et puissantes protections, que ces militaires avaient ainsi été postés et « exposés » pour « rendre service » au patron Haddad. Celui-ci jouissait donc de passe-droits qui sont peut-être à l’origine de la mort de certains de ces malheureux soldats.
M. A.

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