Dans une lettre adressée à Madame Arwa Shobaki, directrice générale de POMED, Sofiane Djilali énumère les raisons de ce geste qu’il qualifie de « noble». Il exprime qu’après avoir pris connaissance des principes publics de l’organisation, axés sur la défense de la démocratie, des droits de l’Homme et le respect de l’identité des peuples du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), il a accepté l’honneur en son nom, non pas pour lui-même, mais pour symboliser l’engagement de tous ceux qui luttent de manière pacifique pour promouvoir les idées démocratiques dans leur pays.
Sofiane Djilali a souligné cela dès le début de sa lettre. Ces principes ont été violés lors de la regrettée tentative d’imposer la démocratie en Irak par la force, une action que j’avais fermement condamnée à l’époque, écrit Sofiane Djilali.
Il souligne que « il existe aussi des domaines où nos points de vue et nos convictions diffèrent, en particulier en ce qui concerne des questions internationales. Il ajoute que la question palestinienne est l’un de ces sujets délicats.
Dans ce contexte tragique où les représentants de votre pays soutiennent l’occupation israélienne, il regrette de constater qu’aucune réaction de votre organisation, sous forme de communiqué ou de déclaration, n’a été observée pour aligner celle-ci sur les principes qu’elle affiche.
En raison de toutes ces considérations, ainsi que de nombreuses autres que je ne peux pas toutes énumérer ici, je regrette de vous informer que ma conscience me pousse à me retirer du prix que votre organisation m’avait attribué, déclare le président de Jil Jadid.
M. Seghilani
