Le président Abdelaziz Bouteflika maintient toujours le cap sur la poursuite jusqu’au bout des forages d’exploration de gaz de schiste dans le Sahara, en dépit de l’hostilité persistante des populations vivant près des gisements. Ainsi, les premiers forages d’exploration de gaz de schiste dans le Sud algérien, lancés fin décembre, semblent satisfaire les autorités alors que la population locale s’inquiète des risques de pollution sur les ressources hydriques. Ce site pilote est le théâtre de contestations de la population locale à In Salah mais aussi dans plusieurs villes de la région (Tamanrasset, Ghar, Tit et El Menaa) qui réclament un moratoire. Selon des experts, l’utilisation de la fracturation hydraulique dans les «schistes bitumeux», où, souvent à grande profondeur, les hydrocarbures ne sont pas piégés dans des roches poreuses, où ils forment en quelque sorte une poche, mais au sein même de la roche, les schistes étant de nature argileuse et organisés en feuillets. Dans ce cas, le forage s’effectue souvent horizontalement. Cette fracturation hydraulique permet ainsi d’exploiter des gisements d’hydrocarbures nombreux mais inaccessibles aux méthodes classiques. Cette technique fait l’objet de controverses, induisant un certain nombre de risques ou de nuisances. La faible densité d’hydrocarbures impose un grand nombre de puits et une faible durée de vie de chacun d’eux. On suppose un risque de pollution des sous-sols, voire des nappes phréatiques, et la technique de forage profond semble actuellement mal maîtrisée quant à ses conséquences géologiques. Pour contrecarrer ce projet d’exploration du gaz de schiste, une marche pacifique a été organisée à travers la ville d’In-Salah. Plus d’un millier de marcheurs, de différentes franges de la société, se sont ébranlés de la place jouxtant le siège de la daïra d’In-Salah, brandissant ainsi l’emblème national et des banderoles contenant des mots d’ordre contre le projet de gaz de schiste. Plusieurs slogans ont été scandés, lors de cette marche pacifique, protestant contre l’exploration de cette énergie non conventionnelle, à l’instar de « Pas d’abdication jusqu’à l’obtention de l’arrêt du projet de gaz de schiste », « Si nous perdons l’eau, nous perdons la vie », « Il existe d’autres alternatives, pourquoi insister sur le gaz de schiste » et « nous restons toujours opposés au projet de gaz de schiste ». Pour marquer son soutien indéfectible à cette initiative, l’opposition politique s’est jointe à la mobilisation des manifestants pour le rejet du gaz de schiste à Ouargla. Des responsables et représentants de partis politiques membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) et de l’Instance de coordination et de suivi de l’opposition (ICSO), ont pris part à cette manifestation. Aussi, des représentants des partis composant la CNLTD ont marqué leur présence de manière très active. À l’image de Djilali Soufiane de Jil Jadid, Mohcine Belabbas (président du RCD), Ahmed Adimi (représentant de Talaîou El Houryet de Ali Benflis), des représentants locaux du MSP et du parti de Djaballah, à l’instar des animateurs du mouvement RAJ, du comité des chômeurs et des familles des disparus. Confortés par ce soutien populaire venant de Ouargla, les leaders de l’opposition ont vilipendé le pouvoir. Très virulent, le président du RCD, Mohcine Belabbas a déclaré qu’In Salah a émis des messages de résistance et d’intransigeance, mais selon lui, ce pouvoir ne sait pas lire les messages. De son côté, Ahmed Adimi qui s’exprimait, au nom du Pôle du changement, a souligné que son parti est fier d’avoir réussi à mobiliser toutes les franges de la société algérienne contre la dangereuse exploration du gaz de schiste. Par contre, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a été favorable à l’exploration du gaz de schiste, une position qu’elle a toujours défendue envers et contre l’opposition. Pour elle, un éventuel empêchement des opérations d’exploration du gaz de schiste reviendrait tout simplement à confisquer les attributions, missions et responsabilité de l’État s’agissant du développement du pays. Elle a repris à son compte les arguments du gouvernement en soulignant que le blocage de l’exploration de ce type d’énergie expose le pays au déficit et le conduira vers l’endettement extérieur. En réponse aux inquiétudes exprimées par les populations du Sud, le président Bouteflika a demandé la poursuite des explications en direction de la population locale et de l’opinion publique en général. Aussi, le chef de l’État a précisé que l’exploration de ces nouvelles ressources nationales en hydrocarbures s’avère une nécessité pour la sécurité énergétique du pays à moyen et long terme. Par conséquent, il a souligné que la préservation de la santé des citoyens et de leur environnement est la ligne rouge que ni l’État ni nulle autre partie ne peut franchir.
Lazreg Aounallah
L’algerie n’a pas d’autres alternatives, que de relancer coûte que coûte le plan Disertec.
Ainsi, que toute autre énergie renouvelable,de même que le recours a` l’énergie hydro-électricité n’est pas a exclure.
Votre premier souci serait d’essayer de ramener le prix du baril à une fourchette qui se rapproche le plus possible
De (+ ou -) 100 dollars.
Il est de votre devoir de convaincre tous les pays producteurs et exportateurs,’d’adopter cette politique énergétique, qui certainement évitera la 3 e guerre mondiale.
L’Arabie Saoudite et le Koweït n’auront pas d’autres choix que de se joindre a ` votre cause : celle des pays dont l’économie dépend essentiellement des hydrocarbures.
Les pays musulmans, arabes et exportateurs de pétrole ont des arguments forts et indéfectibles a faire valoir. Ce n’est pas la peine de les énumérer tous. Tout être humain civilise’ sait de quoi il s’agit. Les universités de ces pays ne sont pas faites pour rien .La technologie et l’économie sont les mêmes partout dans le monde. Il y’a seulement la langue qui change. Le complexe d’infériorité’, de même que l’esclavage c’est révolu au moyen age.
Chaque peuple a son propre génie.
L’Algérie n’a plus les moyens d’acheter des solutions stereotypees’, qui le plus souvent ne sont pas adaptées a` la réalité sur le terrain. Il est temps pour elle, de formuler ses propres solutions en comptant sur ses capacités et compétences locales. Un minimum de respect et de considération doivent être démontre’ envers cette catégorie de cadres qui sont restes fidèles a` l’Algérie dans les moments difficiles. Toutefois, l’apport de l’expertise étrangère n’est pas a exclure dans le cadre de la complémentarité.
A 60 dollars le baril l’Algérie n’a plus les moyens de sa politique.
L’algerie n’a pas d’autres alternatives, que de relancer coûte que coûte le plan Desertec.
Ainsi, que toute autre forme d’énergie renouvelable, de même que le recours a` l’énergie hydro-électrique n’est pas a exclure, dans le cadre de la stratégie énergétique globale.
Ce pays a besoin d’une nouvelle orientation qui re-invente le capitalisme social, qui soit conforme à ses aspirations.
Faire une étude comparative des documentaires vidéo et articles des éminences suivantes :
1- Dr. Abdelkader Saadala (Geo-Sciences) expert pétrolier vivant actuellement en Norvège. Une compétence de renommée mondiale, qui a donne’ son point de vue en toute objectivité et sincérité au peuple algérien. La science a pris le dessus sur la politique. Bravo et une fois de plus ; merci.
2- Dr. Preure , (Ecole centrale) expert pétrolier – France. Il a été honnête en disant c’est mon point de vue. Mais c’est aux universités algériennes d’apprendre a réfléchir au lieu d’aller tout droit vers les solutions stereotypees et stercorites.
3- Eng./Dr. Malti (Ancien Directeur a` la Sonatrach – Algerie. Qui a fait un travail de synthèse et un effort exceptionnel pour présenter dans divers occasions médiatiques des exposes objectifs d’une pureté technique remarquable.
C’est une présentation simple sous forme de vulgarisation scientifique d’un fond technique formidable.
Je pense que tous les algériens qui ont suivis ses émissions ont beaucoup apris sur ce sujet d’importance stratégique et qui représente un intérêt particulier pour l’Etat algerien. Un produit des universités algériennes qui fait honneur à l’Algerie. Qui a défendu les intérêts de son pays avec brio devant les meilleures universités du monde.
A la fin vous remarquerez, que les Trois experts en question ont des visions complètement divergentes sur ce sujet malgré le faite que certain points sont d’une convergence absolue.
Une étude comparative a permis aux algériens d’éviter de justesse la catastrophe irrémédiable a` leur pays. C’est une question de logique et de bon sens. On n’achète pas de l’eau pour produire du gaz ou l’huile de schiste.
Cette technique peut être rentable pour certain pays qui possèdent les paramètres naturels nécessaires à son exploitation mais définitivement pas pour l’Algérie.
PS:Je m’excuse pour les fautes de frappe.
Il serait plus sage et judicieux de prendre l’exemple des pays, qui ont déjà dépasse’ l’étape expérimentale du gaz du schiste et qui ont pris des décisions afférentes dans ce sens dans l’intérêt de leurs nations respectives.
– La France
– La Pologne
– La Tunisie
Il est temps pour les algériens,d’en faire autant : faire preuve d’indépendance de jugement dans leurs propres intérêts et de celui de leurs peuples respectifs.
Dans la vie, Il n’est pas nécessaire de tout connaître, d’ailleurs c’est impossible mais de savoir poser des questions, avec politesse.