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FIOFA : le film « Mouabad maftouh », une fenêtre sur les souffrances des prisonniers palestiniens

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Le réalisateur palestinien Faik Djerada du film documentaire « Mouabad maftouh » (Perpétuité ouverte), projeté mardi soir à la cinémathèque d’Oran en clôture de la compétition de cette catégorie de films dans le cadre de la 9ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA).

Le réalisateur a déclaré que cette œuvre est considérée comme une fenêtre sur les souffrances des détenus palestiniens dans les prisons de l’occupant israélien. Djerada a souligné, dans une déclaration en marge de la projection de ce film, que son objectif à travers cette œuvre consiste à montrer au public algérien et au monde entier les souffrances et les ambitions des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes dont le détenu Karim Younes. Le réalisateur considère ce film produit à Ghaza et tourné en Palestine comme étant « une fenêtre pour l’archivage des crimes et des horreurs perpétrés par l’occupant israélien, des souffrances des détenus palestiniens et des douleurs de leurs familles qui aspirent à leur libération, soulignant que des milliers subissent les pires sévices. Plus d’un million de palestiniens sont emprisonnés depuis 1967, a-t-il évoqué. Le réalisateur a indiqué que les cinéastes palestiniens œuvrent à dénoncer au monde les crimes de l’occupation israélienne, ajoutant que leurs œuvres cinématographiques et documentaires sont présents dans tous les festivals arabes et internationaux, à l’instar « Mouabad maftouh », trois fois primé à Oman, Maroc et Bengladesh, souhaitant de même au festival d’Oran. Ce film raconte l’histoire du doyen des prisonniers palestiniens, Karim Younes emprisonné depuis plus de 33 ans et relate les conditions de son enlèvement et de sa détention par l’occupation israélienne à travers des témoignages vivants de ses amis et de détenus libérés l’ayant côtoyés. Il évoque aussi les souffrances se sa famille, notamment sa mère qui rêve de voir son fils avant de mourir. Le public a, auparavant suivi le film algérien « Fi rassi douar » du réalisateur Hassan Ferhani qui accompagne, en 100 minutes, les travailleurs d’un abattoir en Algérie. Ce film de coproduction (Algérie, France, Qatar, Liban, Hollande) a reçu 19 prix dans plusieurs festivals, a indiqué son réalisateur qui projette de réaliser d’autres films sur d’autres métiers. Pour rappel, 10 films documentaires concourent dans cette édition dont deux films cofinancés.
Ces œuvres ont traité de plusieurs sujets tabou dans certaines sociétés dont le crime d’honneur abordé par une réalisatrice jordanienne, un autre sur les minorités et la quête des racines d’une réalisatrice irakienne.

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