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FIOFA : 9 courts métrages en panorama dans le cadre de la 9e édition

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Neuf courts métrages représentant plusieurs genres dont l’animation et l’expérimentation, signés par de jeunes réalisateurs algériens ont été projetés, mercredi à la cinémathèque d’Oran, en panorama de la 9ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA).

L’objectif de ce panorama est d’offrir à ces jeunes réalisateurs de différentes régions de l’Algérie, l’opportunité de faire connaître leurs œuvres qui n’ont pas pu être sélectionnées en compétition, pour la plupart leurs premiers films, et d’avoir un premier contact avec le public, ont indiqué les organisateurs.
C’est la première fois que le festival d’Oran organise ce genre d’événement, appelé à se renouveler dans les éditions futures, a-t-on souligné ajoutant que les organisateurs du Festival d’Annaba du film méditerranéen présents au FIOFA sélectionneront éventuellement des films parmi ceux projetés dans ce panorama. Le nationalisme est un thème qui revient dans trois courts métrages. « Un pont pour la vie » du jeune réalisateur constantinois Adelmohcen aborde les événements du 8 Mai 1945 à travers l’histoire d’un peintre qui tente d’exprimer ce qu’il a vécu comme enfant sur une toile de peinture. Le film « Désolé » du réalisateur annabi Abderhamne Herrat évoque, quant à lui, la décennie noire mettant en scène deux frères dont le chemin a bifurqué: l’un a choisi de s’engager dans l’armée pour combattre le terrorisme et l’autre a pris celui des islamistes radicaux. Le court métrage « Le message » du réalisateur sétifien Mustapha Cherbal dépeint la rudesse du combat du peuple algérien durant la guerre de libération nationale et le prix payé pour la liberté et l’indépendance du pays, à travers l’histoire trois enfants qui font un voyage dans le temps pour partager avec un moudjahid des moments de son quotidien marqués par la misère et la peur de la mort et de la trahison, ainsi que sa détermination et sa foi sans limites en la cause qu’il défend. Le film « Voyage musical » de l’oranaise Amel Gassimi, est d’un tout autre genre. Un court métrage documentaire qui filme une jeune musicienne hors pair, qui a sillonné le monde à la recherche d’instruments musicaux peu conventionnels, le bol chanteur du Népal, la cruche africaine, la derbouka, le hung drums, …
Cette musicienne use de sa musique dans le domaine de relaxation dans son établissement de thérapie musicale et de ses sonorités pour l’éveil des enfants dans des ateliers spécialisés. Le film expérimental a été présent avec le court métrage « Exterminator » du réalisateur algérois Abdelghani Raoui, qui décrit toutes les images qu’on reçoit via la télévision « comme une pollution qui intoxique l’âme et l’esprit ».
Le film d’animation « La pièce manquante » du réalisateur Hamid Kada de Mascara a été, par ailleurs, projeté en plus de trois autres courts métrages, à savoir « Des rêves dans une valise » du tiareti Abdelhamid Boudalia, « The box » du tébessi Chafik Abdelkrim et « Next » de Abdelhafid Guellil.

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