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ETO Oran : les pannes mécaniques irritent les usagers

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Les nombreuses pannes mécaniques affectant les bus de l’entreprise de transport d’Oran (ETO se répercutent sur la qualité des services assurés par cette entreprise publique et suscitent la colère des usagers, notamment ceux empruntant les lignes « B » et « 51 », avec comme station terminale la cité « Aadl-Pépinière ». En effet, les citoyens devant se rendre du quartier « Les Amandiers » vers « Pépinière » ou de Médina-Djedida vers ce même quartier, à la sortie est d’Oran, doivent chaque jour prendre leur mal en patience, et attendre l’arrivée du fameux bus « bleu et blanc ». L’intervalle d’attente entre deux navettes atteint en moyenne 30 minutes, voire plus, lors des heures de pointes et les inévitables problèmes de circulation. Pour éviter les retards causés par cette situation, nombreux sont les travailleurs et les étudiants qui se trouvent contraints de prendre un taxi ou de se rabattre sur les bus privés pour rejoindre leurs lieux de travail ou d’études. « Ce sont autant de dépenses imprévues qui greffent notre budget journalier, déjà maigre », se plaint un manœuvre, travaillant sur un des nombreux chantiers de construction de Bir-el-Djir.
Une étudiante du département architecture de l’Usto indique qu’elle se rabat « à contrecœur » sur les bus privés pour rejoindre le campus universitaire. « Je préfère les bus de l’ETO pour leur propreté et les conditions de sécurité qu’ils offrent, contrairement aux bus privés à bord desquels on a l’impression d’être de vulgaires bétails qu’on transporte dans des conditions déplorables », explique-t-elle. Au niveau de l’ETO, on explique cette situation récurrente par les fréquentes pannes qui surviennent sur les 50 bus mis en service durant les années 2003 et 2004. Fawzi Berber, directeur de cette entreprise, contacté par l’APS, indique que 328 grosses pannes ont été enregistrées en 2013 et ce nombre a atteint les 1 174 l’année d’après.
« Une moyenne de 10 pannes est enregistrée quotidiennement sur une des lignes que nous assurons », a-t-il expliqué, ajoutant que les pertes causées par ces fâcheuses situations se sont élevées l’année dernier à quelque 38 millions DA. L’immobilisation d’un bus atteint deux à trois jours lorsque la pièce de rechange est disponible, ajoute en outre le même responsable. Ce dernier a également mis en exergue le problème de l’indisponibilité de certaines pièces de rechange sur le marché national, ce qui nécessite du temps pour les acquérir de l’étranger. « Pour le moment, nous avons un seul bus immobilisé par manque de pièce de rechange. Le problème sera prochainement réglé », a assuré le même responsable. Fawzi Berber a souligné que le programme de renouvellement des stocks des pièces détachées, notamment celles des moteurs, et la mise en œuvre en grande partie du programme de maintenance du parc roulant permettront de régler le problème des pannes et de répondre aux attentes des usagers.

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