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ENERGIE : Sonatrach reprend bientôt ses activités en Libye

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La reprise prochaine par le groupe Sonatrach de ses activités de prospection et de production en Libye ainsi que les opérations de réhabilitation et de maintenance, est confirmée par sa participation au Sommet libyen sur l’énergie et l’économie qui s’est tenu à Tripoli les 22 et 23 novembre.

Cette rencontre visait à présenter le plan d’investissement du gouvernement libyen dans les secteurs du pétrole et du gaz pour augmenter les capacités de production et les programmes de formation et de mise à niveau des cadres libyens.
Les projets d’investissement dans les énergies renouvelables et de développement du réseau public d’électricité ont également été présentés à cette occasion. Dans la perspective du retour à la stabilité politique dans le pays, avec le rétablissement de la sécurité, la Libye veut augmenter sa production de pétrole et de gaz, pour répondre aux besoins de sa reconstruction et de son développement. Selon les spécialistes, les autorités libyennes comptent accroître la production pétrolière par « l’augmentation du débit des champs actuellement en production, le développement de nouveaux champs et le redémarrage de plusieurs champs endommagés ». L’augmentation de la production de gaz est destinée à satisfaire les besoins de production d’électricité. Tout dépend, évidemment, de l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans ce pays. Plusieurs compagnies mondiales spécialisées dans le domaine pétrolier, gazier et énergétique, dont Sonatrach, ont pris part à cette rencontre. Sonatrach, présente en Libye de longue date, en vertu de contrats de partenariat avec la Compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) dans le domaine de l’exploration et de la production, a participé au Sommet avec une délégation composée de cadres supérieurs du groupe et des PDG de ses filiales spécialisées dans les services pétroliers. Un communiqué du Groupe pétrolier national fait savoir que ce sommet a été l’occasion d’examiner les moyens de coopération avec la partie libyenne à travers la participation des filiales de Sonatrach aux opérations de mise à niveau et de maintenance des installations pétrolières et gazière et la reprise très prochaine par le groupe de ses activités d’exploration et de production. L’Algérie a anticipé sur le retour à la paix et à la stabilité en Libye en réamorçant, sans attendre, les relations économiques avec ce pays. Lors du forum économique algéro-libyen, tenu à Alger fin mai dernier, dans le but de renforcer la coopération entre les deux pays, le Président-directeur général du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, avait assuré les responsables libyens présents au forum sur la disponibilité de Sonatrach à améliorer les relations exceptionnelles avec la NOC afin de mettre en place une coopération économique au bénéfice des deux parties et développer l’industrie pétrolière et gazière dans les deux pays. À la même occasion, la NOC, dirigée par Mustafa Abdellah Sanallah, avait appelé le Groupe Sonatrach à contribuer à la reconstruction et à l’entretien des champs et des ports pétroliers et des programmes de forage en Libye. Mustafa Abdellah Sanallah a souhaité la mise en place de programmes de jumelage entre les entreprises du Groupe Sonatrach et leurs homologues des sociétés de services relevant de la NOC. À ce moment déjà, une réunion entre les dirigeants du Groupe Sonatrach et de la NOC avait porté sur l’examen de la possibilité pour la Sonatrach de reprendre ses activités en Libye, en parachevant ses engagements contractuelles dans les zones contractantes 065 et 96/95 (bassin de Ghadamès). Pour rappel, en avril 2009, Sonatrach à travers sa filiale Sipex et la National Oil Corporation (NOC) libyenne avaient annoncé une découverte de pétrole suite au forage du puits d’exploration A1-65/02 situé dans le bassin de Ghadamès à environ 230 km au Sud de Tripoli (Libye). L’intervention militaire de l’OTAN et de ses alliés en Libye et l’assassinat de Moammar El-Guedafi, il y a dix ans, ont jeté ce pays dans une situation chaotique qui a conduit à la suspension de la coopération entre Sonatrach et la NOC.
M’hamed Rebah

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