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En Franc,e en Tunisie, au Maroc, au Mali… les médias en parlent : Le choléra en Algérie vu d’ailleurs

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L’apparition subite du choléra en Algérie n’est pas passée inaperçue dans les tribunes des médias étrangers, parmi les plus en vue en France, ou encore chez nos voisins immédiats en Tunisie, au Maroc et au Mali.

À plus forte raison que l’épidémie s’est propagée aux wilayas de Médéa et Ain Defla, après les premiers foyers décelés à Alger, Blida, Bouira et Tipaza. Le dernier bilan concernant la «grande tueuse» en effet fait état de deux personnes décédées à Blida sur 46 cas déclarés pour 139 personnes hospitalisées. Une information qui a fait le tour des rédactions des médias internationaux.
Ainsi, «Le choléra est de retour en Algérie. Une quarantaine de cas, dont un mortel, ont été enregistrés à Alger et dans trois régions environnantes, a annoncé vendredi 24 août le ministère de la Santé. Le choléra n’était plus apparu en Algérie depuis 1996», écrit le quotidien français Le Monde dans une dépêche mise à jour tard dans la nuit de samedi. Évoquant l’origine de l’apparition de l’épidémie, le même journal a repris la déclaration du DG de la prévention du ministère de la Santé, Djamel Fourar. «La possibilité que la contamination se soit faite par l’eau a été rejetée», sinon la propagation aurait été plus massive et plus rapide, a-t-il poursuivi, «l’hypothèse privilégiée actuellement est une contamination par des légumes ou des fruits mal lavés», cite le tabloïd français.
Sur Le Nouvel Observateur, le dernier article traitant du sujet, publié samedi après-midi, a pour titre : «Algérie: plus de 40 cas confirmés de choléra, les pouvoirs publics accusés de défaillances». Après avoir brossé le tableau du bilan tel que présenté par les autorités sanitaires, le quotidien de l’hexagone a posé une interrogation pour connaitre l’origine de la contamination, dès lors que l’eau du robinet est déclarée salubre, comme réponse en guise d’assurance donnée aux consommateurs et faite par l’Algérienne des eaux (ADE). «Légumes ou fruits mal lavés ou contamination par l’eau ?», pouvait-on lire sur ce quotidien. À cette question, le journal français renvoie au constat du même responsable ministériel. «La possibilité que la contamination se soit faite par l’eau a été rejetée », sinon la propagation aurait été plus massive et plus rapide, a-t-il indiqué, « l’hypothèse privilégiée actuellement est une contamination par des légumes ou des fruits mal lavés», écrit-on. Aussi, dans un article publié sur son site web hier, la chaine de télévision France 24 titre : «Le choléra fait un deuxième décès en Algérie, nouvelles régions touchées».

En Tunisie, «la situation est suivie de près»
Chez les pays immédiats de l’Algérie, la presse écrite a fait de la question ses choux gras dans les éditions de samedi et hier dimanche. Ainsi, le site d’information tunisien REALITES Online a focalisé son sujet sur le volet risque de contamination compte tenu de la proximité géographique entre les deux pays. «Intervenant dans Sbah El Khir Week-end ce dimanche 26 août 2018, le directeur de la protection de la santé et de l’environnement au sein du ministère de la Santé, Mohamed Rabhi, a indiqué que les autorités tunisiennes suivent de près l’évolution de la situation au sujet de l’épidémie du choléra en Algérie. Un virus qui a causé la mort de deux algériens jusqu’à aujourd’hui», comme angle d’attaque choisi par ce média électronique. Le média arabophone Alchourouk, quant à lui, a relayé l’état d’inquiétude prévalant parmi la population algérienne. «Lettre d’Algérie: la panique s’empare des Algériens à cause du choléra», a-t-on titré. Au Maroc, le site d’information H24info.ca, recentre sa dépêche sur le bilan du ministère de la Santé rendu public samedi. Le même média fait un retour pour retracer l’histoire de l’épidémie en Algérie. «Aucun cas de choléra n’avait été détecté en Algérie depuis 1996, tandis que la dernière épidémie d’ampleur remonte à 1986», a-t-on écrit. Au sud, les médias maliens aussi ont traité de la question. Dans son édition d’hier, le quotidien Journal du Mali, s’est contenté de reprendre le communiqué du ministère de la Santé. «Un deuxième malade est décédé du choléra en Algérie, où 46 personnes ont été contaminées depuis début août par cette épidémie qui s’est propagée à une région supplémentaire, selon un nouveau bilan annoncé samedi par le ministère algérien de la Santé. D’après les dernières analyses, « 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août 2018», cite le média malien.
Farid Guellil

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