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ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 DÉCEMBRE : Le compte à rebours commence pour les candidats

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Les prétendants à l’élection présidentielle du 12 décembre sont appelés à déposer leurs dossiers de candidatures au plus tard le samedi 26 octobre 2019 à minuit, conformément à la loi organique relative au régime électoral, alors que la révision ordinaire des listes électorales a pris fin jeudi dernier. Les dossiers atterriront au niveau de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), présidée par l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, et chargée de l’organisation de ce scrutin et son suivi jusqu’à l’annonce des résultats définitifs. Selon Ali Draâ, chargé de communication de l’Anie, tous les délégués de wilaya ont été installés dans leurs fonctions, et doivent approuver, la liste de ses 1 541 délégués communaux. Et seront formés aux nouvelles règles du processus électoral. 145 postulants avaient retiré les formulaires de candidatures pour participer à ce scrutin. Mais seuls quelques uns d’entre eux sont connus du grand public, à l’instar, de l’ancien Premier ministre sous Bouteflika, Ali Benflis et néanmoins, chef du parti «Talaïe el Hourryat», Abdelmadjid Tebboune, qui a également servi le pouvoir de l’ex-Président, Abdelkader Bengrina, président du parti «Elbina», le président du Front El moustakbel, Abdelaziz Belaïd, et le secrétaire général par intérim du RND, Azzeddine Mihoubi, qui a déclaré mercredi dernier son patrimoine. Le dernier délai pour le dépôt de candidature, fixé au 26 du mois en cours, interviendra au lendemain du 36ème vendredi de la contestation populaire, enclenchée le 22 février pour le départ du système en place.
Il serait bon de rappeler que les manifestants réclament depuis près de neuf mois, le départ de tous les symboles du système, à commencer par le gouvernement Bedoui, qui, normalement, a la charge de gérer les affaires courantes du pays, jusqu’à l’élection d’un nouveau Président, et la formation d’un nouveau gouvernement. Et la protesta prend de nouveaux slogans à chaque évolution de la situation. La rue rejette la feuille de route proposée par le pouvoir, concernant notamment la tenue de la présidentielle, et la nouvelle loi sur les hydrocarbures, adoptée en Conseil des ministres, et demande la libération de tous les détenus d’après le 22 février, arrêtés, soit pour le port de l’emblème amazigh, ou pour leurs activités au sein du mouvement populaire. Pour la prochaine présidentielle, le chef d’état-major de l’Armée, Ahmed Gaid Salah, considère le scrutin controversé comme la seule voie de sortie de crise à laquelle est confronté le pays depuis des mois maintenant. Il voit en la création de l’ANIE, une «véritable pierre angulaire, au regard de ses importantes prérogatives, pour la réussite de cette échéance présidentielle». Cette instance s’attèlera, donc, à partir du 26 octobre prochain, à l’étude des dossiers des prétendants à la magistrature suprême, pour ne retenir enfin de compte que ceux qui sont conformes à la loi.
Brahim Oubellil

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