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Eclairage : Aller de l’avant…

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La force intrinsèque d’un peuple réside dans sa propension à savoir détecter certains accents de vérité, devant lesquels réside peut-être sa voie de salut.
Le timonier, d’instinct posté à la barre, tient bon le gouvernail. Une main ferme et une tête froide guident ses gestes. Il ne le sait que trop : le bateau Algérie n’accostera à bon port que si tous les membres de l’équipage retroussent leurs manches, se remettent enfin au travail, reprennent confiance. En eux-mêmes d’abord, et en celui qui a obtenu mandat pour se mettre à la manœuvre ensuite. Aider à éviter tous les récifs affleurant dessous les vagues. Trop de mines, et de hauts fonds se dressent sur ce parcours, périlleux mais point impossible. La navigation vers les terres du salut et de la délivrance nous dicte de déjouer les embûches que ne manqueraient pas de placer sur notre parcours tous ceux qui ont fait leur, cet art vicié de nager en eau trouble.
Loin de ce style imagé, mais porteur d’espoir et d’inspiration, le Président a parlé. Et bien parlé. Il a aussi écouté. Beaucoup écouté. Donné de sérieux gages de sa bonne foi. Le Président, qui débat à bâtons rompus avec des journalistes porteurs des préoccupations des gens du peuple, du citoyen lambda, se livre à un exercice périlleux, seulement dicté, et aidé par sa bonne foi. Tebboune, qui cherche à changer fondamentalement les choses, œuvre à rompre avec toutes ces anciennes pratiques, celles de la rapine, de l’enrichissement rapide et ostensible, et de cette criarde injustice sociale. Résultat désolant, unanimement fait aujourd’hui : un terrible et insondable hiatus s’est creusé entre le peuple et les décideurs. Tel a été le constat-verdict dressé par un peuple en colère un certain 22 février 2019. Et c’est à cette tâche ardue, quasi-insurmontable que le président Tebboune, porteur d’un mandat populaire, s’attelle présentement celui qui a pris sur lui la tâche ingrate de combler cet immense fossé. Pour y arriver, le chef de l’État se livre à un travail d’explication et de communication jamais rencontré chez ceux qui l’ont précédé à ce poste. Par-delà ces clichés caricaturaux et erronés qui sont esquissés sur les réseaux sociaux, mais aussi par certains médias à qui la transparence et le langage de la vérité font affreusement peur, le président Tebboune déroule un langage de sincérité, joint systématiquement l’acte à la parole, et ne laisse pas de réagir personnellement à tout ce qui vient occasionnellement troubler le vécu quotidien des petites gens. Il n’y a nul populisme à y voir là-dedans le chef de l’État ne s’est jamais contenté d’un discours creux et sans lendemain. Les grands traits de son plan d’action se précisent à chacune des étapes qu’il franchit. L’obligation de résultat et les bilans d’étape. Pas moyen, donc, de tricher, de faire semblant. Et encore moins de gérer dans l’opacité. Au reste, la presse, ce quatrième pouvoir, recouvrira ses lettres de noblesse. En tout professionnalisme, elle saura placer sous les sunlights toutes ces « zones d’ombre, et ces lieux de non droit, afin d’attirer l’attention des décideurs, et de réparer tous ces torts qui étaient jadis commis au nom d’un État absent, tombé dans les rets d’une puissante oligarchie aujourd’hui frappée à mort, mais qui se bat, se débat, avec la rage du désespoir. Certes, elle peut encore faire mal, les tenants de l’argent sale et des indus-privilèges feront tout pour bloquer cette dynamique nouvelle et historique. Le tout est de ne pas se laisser prendre à leur chant des sirènes. Non, le bateau-Algérie ne sera jamais dévié de son chemin ! Grâce à Tebboune, le peuple reprend le pouvoir, reprend son droit de juger, de critiquer et de vouloir que les choses évoluent toujours dans un sens positif. Tebboune, président humble et à l’écoute du peuple, interdit à chacun de ses collaborateurs de mépriser le peuple, de cultiver un regard hautain à son endroit. Et encore moins de penser à se servir au lieu de servir la République. C’est à ce prix que la confiance sera rétablie entre administration et administrés. Le chemin sera long, sans doute. Cette bonne foi perçue dans les actes, la façon d’être et les propos du Président sont de bon augure. D’ailleurs, sans aller délivrer un chèque à blanc au Président, le peuple, auteur d’un « hirak mémorable et historique, saura, à coup sûr, séparer le bon grain de l’ivraie.
Le Courrier d’Algérie

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