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E-paiement : Convention entre Algérie Poste et le CNRC

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Le paiement des droits d’inscription au CNRC sera bientôt possible via la carte Eddahabia d’Algérie Poste. En effet, une convention cadre a été signée, hier, entre le Centre national du registre de commerce (CNRC) et Algérie Poste, pour faciliter aux commerçants de faire leurs virements au CNRC à travers le paiement électronique. Signée par le directeur général du CNRC, ainsi que le DG d’Algérie Poste, en présence du ministre du Commerce, Saïd Djellab, et celle de la Poste et des Technologies de l’information et du Numérique, Houda Imane Feraoun, la convention permettra aux commerçants de s’adapter à l’ère du numérique. «Le Centre national du registre de commerce pourra bénéficier des services du paiement électronique à travers la convention signée aujourd’hui avec Algérie Poste», a déclaré la ministre des PTIC, tout en rappelant que cette convention s’inscrit dans le cadre de la loi qui régit le commerce électronique. «Chaque citoyen ou adhérent qui devra payer les droits d’inscription au CNRC, pourra désormais faire la démarche à travers le e-paiement», a expliqué la ministre, à cet effet. En ce qui concerne la carte Eddahabia et sa généralisation, la ministre a reconnu qu’il y a bel et bien des pressions sur Algérie Poste, estimant néanmoins que l’entreprise a pu délivrer plus de 5 millions de cartes en un temps record. «Nous avons reçu plus de 300 000 demandes de cartes Eddahabia » a fait savoir Houda Feraoun en langue des chiffres, avant de noter que les cartes sont, dorénavant, produites en Algérie. Dans l’ensemble, l’intervenante a jugé que «la généralisation du paiement électronique sera plus facile». Il faut que, selon les explications de la ministre, le lancement de chaque nouvelle technologie soit marqué dans ses débuts par une «période de flottements», avant de devenir une habitude chez le consommateur algérien. Ainsi, le paiement électronique n’est certes pas généralisé dans le pays, mais l’accroissement du nombre de détenteurs de la carte pourra faire basculer les choses, ce qui permettra, selon la première responsable des PTIC, de «généraliser ce mode de paiement».
L. B.

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