Deux phénomènes qui sévissent depuis ces derniers mois dans ce moyen de transport, le déraillement des trains et l’ensablement du rail, ont été abordés courant d’une réunion spéciale organisée par le département des Transports. Ces deux soucis à l’origine de la paralysie du trafic ferroviaire feront l’objet d’un plan d’urgence qui sera soumis prochainement au Gouvernement.
Ainsi, pour trouver des solutions à ce problème qui constitue un frein aussi bien aux performances de la SNTF que la fluidité du transport de voyageurs et de marchandises, le ministre des Transports, Abdellah Moundji, a planché, hier, sur ces deux phénomènes, lors d’une réunion tenue avec les cadres de son ministère et les responsables de cette entreprise publique.
« Le ministre des Transports, Abdellah Moundji a présidé, lundi 22 août 2022, une réunion en présence de cadres du ministère et du directeur général de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et nombre de cadres de cette entreprise », précise le communiqué, relevant que la « réunion a été consacrée aux phénomènes de déraillement des trains et d’ensablement des voies ferrées dans les régions sahariennes ».
Le ministre a abordé les conséquences de ces phénomènes qui « prennent des proportions inquiétantes et se reproduisent fréquemment, avec des incidences sur le transport de voyageurs et de marchandises, ainsi que sur l’activité et les performances de la SNTF », a ajouté la même source. Le DG de la SNTF a présenté un exposé montrant les principaux facteurs à l’origine de la récurrence des phénomènes de déraillement des trains et d’ensablement des voies ferrées dans certaines régions sahariennes.
L’exposé a également porté sur les charges découlant des travaux de maintenance et d’entretien du réseau, et les procédures engagées dans ce sens à la charge de l’entreprise ou à travers les aides de l’État.
S’en est suivi un débat entre les différentes parties au terme duquel le ministre a demandé au DG de la SNTF l’élaboration d’un rapport détaillé sur les dimensions et causes de ces phénomènes, la longueur du réseau à entretenir et à réhabiliter, et ce, dans le cadre d’un programme d’urgence à soumettre au gouvernement dans les plus brefs délais, a conclu la même source.
F. G.
