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Crimes de guerre de l’entité sioniste à Ghaza : Une plainte déposée devant la CPI

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L’impunité dont bénéficient les crimes de l’entité sioniste pourrait prendre fin grâce à la plainte collective initiée par la société civile et appuyée par un collectif d’avocats déposée, aujourd’hui, jeudi à La Haye, devant la Cour pénale internationale (CPI) pour « génocide et autres crimes » que commet l’entité sioniste à Ghaza et en Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre dernier. Un rassemblement et une conférence de presse sont prévus devant le siège de la CPI, à cette occasion. L’objectif principal est de fournir au procureur les preuves et les documents nécessaires qui lui permettent d’ouvrir une enquête sur les accusations de génocide et d’extermination liées aux crimes contre l’humanité. On sait que le président Abdelmadjid Tebboune a appelé, dans une allocution lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2023-2024 lundi à Alger, « tous les hommes libres du monde, les juristes arabes et les instances et organisations internationales à intenter une action judiciaire devant la CPI et les organisations internationales de défense des droits de l’homme », contre les violations de l’entité sioniste, soulignant que cette démarche « est l’unique moyen de mettre fin à des décennies d’impunité pour les crimes commis contre les Palestiniens ». Le président Tebboune a expliqué qu’ »une poursuite internationale efficace demeure le seul refuge pour les frères palestiniens en vue de réaliser la justice internationale et recouvrer leurs droits légitimes à l’établissement de leur Etat indépendant, avec El-Qods comme capitale ». Il a, dans le même cadre, fustigé « le silence de la communauté internationale face aux massacres quotidiens perpétrés contre le peuple palestinien assiégé, en flagrante violation des règles du droit international humanitaire », soulignant que ces massacres constituent « un génocide contre un peuple occupé ». « Où est la Justice dans le monde ? Où est le droit des peuples opprimés et à leur tête le droit du peuple palestinien ? », s’est-il interrogé. Il a affirmé, dans ce contexte, que « toutes les valeurs humaines, morales, religieuses et juridiques se sont effondrées en Palestine occupée devant les massacres barbares auxquels assiste le monde aujourd’hui », des massacres perpétrés par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien frère « face à un silence mondial assourdissant ».  La plainte déposée aujourd’hui repose principalement sur le génocide, à la fois lié au meurtre et à l’extermination de personnes, mais également lié à l’expulsion des personnes de leurs foyers, leurs déplacements et leurs bombardements aériens.  Il s’agit de faire pression sur la CPI pour qu’elle s’acquitte de ses fonctions et assume la responsabilité qui lui est assignée conformément à la loi fondamentale de la Cour, connue sous le nom de Convention de Rome. Les individus visés par la loi  qui ont commis les crimes, et dans la plainte sont le Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense et son chef d’état-major  ainsi que les responsables politiques sionistes qui tiennent des discours fascistes et d’inspiration nazie. Par ailleurs, l’Organisation mondiale de sécurité anti-corruption (OMSAC) a mis en lumière des « lacunes majeures » dans le système judiciaire international, dans un contexte particulièrement horrible à Ghaza, où la barbarie et les crimes de guerre de l’entité sioniste sont la norme. L’OMSAC, en collaboration avec des experts du domaine juridique et judiciaire, mène depuis 2021 une enquête sur le système judiciaire des tribunaux internationaux traitant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Selon un communiqué du Département juridique de l’organisation, publié mercredi, l’OMSAC estime qu' »une réforme fondamentale est nécessaire pour garantir que les crimes de guerre ne restent pas impunis. Le modèle proposé consiste en « la création de nouveaux tribunaux internationaux » composés de magistrats issus de structures gouvernementales et de magistrats représentant la société civile. Il s’agit, de toute évidence, de pallier à l’inertie de la CPI face aux crimes commis par l’entité sioniste restés impunis.
M. R.

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